La nature combien ça coûte ?
Puisqu’on ne protège bien que ce qui vaut cher…Donnons un prix à la nature. Voilà en résumé la teneur du prochain ouvrage de Frédéric Denhez. Edité par Delachaux et Niestlé dans la collection Changer d’Ere, il tombe à point nommé alors que se prépare, comme on le sait, le Grenelle de l’environnement, pour nous rappeler que les pires pollutions ne sont pas toujours les plus spectaculaires…
Titulaire d’un DESS Ingénierie de l’environnement, Frédéric Denhez est journaliste et écrivain scientifique spécialisé dans les questions d’environnement et les sciences de la vie. Il est conseiller scientifique et auteur d’une vingtaine d’ouvrages.
On attend donc la sortie de son dernier livre, encore en cours de fabrication, édité par Delachaux et Niestlé dans la collection Changer d’Ere et intitulé « la nature, combien ça coûte ? »
A force de prélever les ressources naturelles à un taux très supérieur à leur taux de renouvellement, à force d’exporter des volumes tels de déchets que la nature ne peut les recycler, nous avons sérieusement dénaturé les écosystèmes. L’économie mondiale, privilégiant une augmentation croissante de la production, est la principale responsable de la dégradation de notre planète. La question se pose donc aujourd’hui de modifier notre modèle économique.
Les résistances sont innombrables, mais une sorte de consensus semble rassembler la plupart des économies : seul évaluer le prix de la nature permettra de la préserver.
La nature devrait être considérée comme une épargne dont les intérêts seuls devraient être prélevés pour la production.
Ce libre propose de comprendre comment et pourquoi l’économie s’est brutalement désolidarisée de la nature, de présenter des méthodes utilisées pour tenter de réintégrer l’écologie dans l’économie (ou plutôt l’inverse), c'est-à-dire pour donner une valeur à la nature selon les méthodes des assureurs, la méthode des services rendus », popularisée par l’ONU, et celles inventées pour rentabiliser la biodiversité. Enfin, l’auteur réfléchit aux pistes qui permettraient de « renaturer » l’économie, c'est-à-dire l’homme.
Les pollutions invisibles : quelles sont les vraies catastrophes écologiques ?
Frédéric Denhez nous propose également un ouvrage dont le succès a nécessité une réédition. Edité, lui aussi par Delachaux et Niestlé dans la collection Changer d’Ere, il sortira en librairie le 27 septembre prochain.
L’ouvrage met le doigt que ce qui doit vraiment nous inquiéter et les alternatives pour y remédier ? Les pires pollutions sont souvent celles en effet qui demeurent invisibles, mais nous préférons le plus souvent nous détourner des suspects gênants que sont métaux lourds, solvants, polluants organiques persistants, perturbateurs endocriniens, etc.