La méthanisation à la ferme
L'Ademe a récemment publié sur son site internet une fiche synthétique présentant les atouts d’une unité de méthanisation à la ferme, destinée aux chambres d’agricultures, ainsi qu'aux organismes professionnels du monde agricole et bureaux d’études…
Pour rappel, la méthanisation est un procédé biologique permettant de valoriser des matières organiques en produisant une énergie renouvelable et un engrais. En l’absence d’oxygène (digestion anaérobie), des bactéries dégradent partiellement la matière organique, ce qui conduit à la formation de biogaz (valorisé en énergie) et d’un digestat (épandu sur les cultures comme engrais).
La plupart des matières organiques peuvent être méthanisées, sauf les matériaux ligneux (bois, branchage…). En outre, il faut éviter d’introduire dans l'installation des produits inorganiques (sable, verre, plastique…) et des matières contenant des substances dangereuses (métaux lourds, les polluants organiques, antibiotiques) qui peuvent bloquer la réaction biologique et se retrouver à terme sur les terres agricoles.
Au sein de la fiche de l'Ademe, vous trouverez le schéma détaillant les différentes étapes d’une installation de méthanisation à la ferme, ainsi qu'une liste complète des intérêts de ce procédé pour l'agriculteur (notamment la production d’un digestat de meilleure qualité agronomique que les effluents non digérés, la réduction de la consommation d’engrais minéraux, la réduction des problèmes d’odeurs...), mais aussi pour l'environnement et le territoire (gestion durable et de proximité des déchets d’un territoire, réduction des émissions des GES...).
De plus, vous pourrez prendre connaissance des recommandations minimums pour envisager un tel projet, ainsi que des chiffres clés sur ce procédé, notamment sur le fait que l’investissement d’une unité de méthanisation à la ferme dépend de la taille de l’installation (économie d’échelle importante).
En voici l'illustration :
Pour consulter la totalité de cette fiche sur la méthanisation à la ferme, il vous suffit de cliquer ici (PDF - 355 Ko).