Ipaq : relookée pour mieux recycler le verre
La première usine Ipaq a été implantée sur la commune d'Izon en 1991; elle compte depuis des années parmi les structures les plus performantes de France, en matière de recyclage de déchets d'emballages ménagers en verre. Depuis lors, le modèle a été reproduit par deux fois ; ailleurs en France. Quelque temps plus tard, les trois établissements de la société Ipaq SA est devenue filiale du groupe Maltha, l’un des leaders européens du recyclage du verre : Maltha dispose à ce jour en effet, de 8 implantations en Europe (France, Belgique, Portugal, Hongrie et Pays-Bas) et traite chaque année, un million de tonnes de verre. Située non loin d'une grande verrerie de Vayres, produisant des bouteilles pour le Bordelais, notamment, le développement de ce site girondin, longtemps dirigé par Bernard Favory, va connaitre un nouveau démarrage, grâce à l’Ademe. Il est vrai que 10 millions d'euros d'investissement, ça aide...
L’enjeu est de taille puisque Ipaq vise le doublement de ses capacités de production pour atteindre 300 000 tonnes de verre recyclées par an. Avec ce nouvel outil, le groupe Maltha qui a repris les centres de traitement Ipaq il y a quelques années, poursuit un objectif double : offrir à ses clients un calcin de très haute qualité, et aussi élargir son portefeuille de fournisseurs et de clients en Aquitaine mais également sur le marché espagnol, ce qu'a confirmé aujourd'hui, Tich Vanduren, la Directrice Générale de Maltha : « ce développement constitue une étape essentielle dans la croissance de nos opérations de recyclage du verre en Europe. Elle témoigne de notre engagement en matière d’innovation et d’amélioration continue de la qualité. Le recyclage du verre démontre que l’économie et l’écologie vont de pair. C’est un atout auquel nos clients sont très sensibles ».
Ipaq Izon continuera, certes, à traiter du verre creux, provenant de la collecte sélective des emballages alimentaires. Sauf que le centre peut désormais traiter aussi, et dans des quantité significatives, du verre plat issu de la déconstruction automobile, du remplacement de pare-brise, mais également du secteur du bâtiment et du BTP. Concrètement, l'usine est en mesure de recycler des bouteilles, des pare-brises ou des fenêtres pour les transformer en calcin et en poudre de verre.