Installation du Conseil de développement de l’économie circulaire

Lors de la première réunion du Codeci qui s’est tenu en ce début d’après midi, le Président du Siredom, Xavier Dugoin, a rappelé la vocation et les objectifs de la toute nouvelle structure, présenté les grandes orientations des travaux confiés au Conseil de développement…

Ce vendredi 12 juin en début d’après midi, les membres du Conseil de développement de l’économie circulaire (Codeci), créé à l’initiative du Siredom en Ile de France, l’Agence Sud-Francilienne de Valorisation des Déchets, se sont réunis pour la première fois.

Dans la lignée des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique (GIEC), puis du Grenelle de l’environnement et plus récemment de la Loi sur la transition énergétique votée le 26 mai dernier, le président Xavier Dugoin, souhaite mettre à profit un large éventail de compétences locales en vue de favoriser et préparer le passage d’une économie linéaire à une économie circulaire sur le territoire du syndicat, qui couvre l’Essonne et une partie de la Seine-et-Marne.
« Ce modèle économique consiste à considérer et à utiliser les déchets comme une ressource de matières premières ou énergétique pour les entreprises locales et les collectivités. L’objectif poursuivi par l’Agence Sud-Francilienne de Valorisation des Déchets est de diminuer l’impact environnemental des activités humaines et d’augmenter la qualité du service aux usagers tout en abaissant le coût du traitement des déchets. La mise en place progressive de circuits courts au niveau local constitue également un formidable levier de développement durable pour les 129 collectivités membres de l’Agence ».

Xavier Dugoin indique notamment que le syndicat qu’il préside souhaite « mettre à contribution les compétences des personnalités bénévoles approchées pour leurs connaissances ou savoir-faire particuliers dans les domaines du développement durable, des éco-activités, des sciences et du droit de l’environnement, etc ». Le Codeci regroupe donc des chefs d’entreprises, des scientifiques, des syndicalistes, des associations environnementales, des instituts de formation, des institutionnels tels que Chambre de commerce ou Chambre des métiers ; il se réunira en séance au moins 4 fois par an et décidera de son programme de travail de manière indépendante, puisqu’il disposera d’une capacité d’auto-saisine. Il rapportera régulièrement ses travaux et conclusions au Comité syndical du Siredom.

Le président du syndicat disposera pour sa part d’un pouvoir de saisine du Conseil et a d’ores-et déjà fixé deux sujets de réflexion pour ces premiers mois d’activité : « comment utiliser au mieux la capacité de commande publique du Siredom pour encourager la mutation vers l’économie circulaire ? » et « comment développer des sources d’énergie complémentaires à partir de la biomasse ? »