Incinération : le feuilleton Ocréal se poursuit...
Dans un récent communiqué, l'usine de traitement et de valorisation des déchets Ocréal (Groupe Novergie) prend acte de la décision de la Cour Administrative d’Appel de Marseille qui confirme l'annulation de son arrêté préfectoral de 1999. Elle indique également qu'elle poursuivra la procédure de régularisation déjà engagée...
En attendant l’instruction en cours de son dossier, Ocréal continue de fonctionner par arrêté préfectoral de transition.
Selon la direction de l'usine, "les débats, liés à un dossier déposé il y a plus de 10 ans maintenant, ne tiennent pas compte du bilan environnemental positif de cette installation et des nouvelles techniques d’évaluation et de suivi en vigueur". En effet Ocréal dispose d’un suivi permanent des émissions atmosphériques, qui indiquent l’absence de nuisances de l’installation sur son environnement. Il est important que les analyses et les contrôles effectués par les associations indépendantes, comme Air Languedoc-Roussillon, soient connus de tous.
"Ce qui intéresse la population, c’est le bon fonctionnement de notre site et non les jeux de ping-pong juridiques qui nous éloignent au quotidien de notre mission de délégation de service public", souligne Sylvain Gollin, Directeur d’Ocréal. L'usine continuera donc sa mission, en privilégiant l’information locale vis-à-vis de ses riverains et en intégrant les nouvelles demandes administratives.
Pour information, Ocréal traite annuellement 120 000 tonnes de déchets ménagers et déchets industriels banals (DIB), principalement en provenance du syndicat mixte "Entre Pic et Etang" (ce dernier regroupant 88 communes des départements de l’Hérault et du Gard). L'usine valorise annuellement 65 000 MWh sous forme électrique, soit l’équivalent des besoins en électricité d’une ville de 80 000 habitants. Elle est également certifiée ISO 14001 pour son système de management environnemental, et OHSAS 18001 pour son système de management de la santé et de la sécurité au travail.
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