Ile-de-France : le Conseil d'Etat confirme le PREDMA
En refusant la demande pour annulation du PREDMA de l'Ile-de-France, le Conseil d'Etat confime le périmêtre et l'encadrement des conditions de stockage. C'est sur la question des capacités et situations de stockage que la société Terra 95 portait sa contestation. Celle-ci visait le rééquilibrage territorial de la localisation des installations de stockage, leur caractère suffisant jusqu'en 2019 et la procédure de fourniture de certains documents demandés préalablement à la création de nouvelles capacités.
Dans son jugement, le Conseil d'Etat a rejeté les arguments de la requérante sur les deux premiers points. Ainsi, le Conseil Régional « qui a entendu exclure l'extension ou la création de capacités dans certains zones, a exercé la compétence qui était la sienne en matière de définition des priorités et d'indication des secteurs géographiques les mieux adaptés pour les nouvelles installations ». De même, en fixant « un objectif de réduction de la production de déchets par habitant de 10 % à l'horizon 2019 et en indiquant que, sur la base de cet objectif, les capacités d'enfouissement actuelles étaient suffisantes d'ici 2019, les auteurs du plan régional d'élimination des déchets ménagers d'Ile-de-France n'ont pas entaché leur appréciation d'une erreur manifeste ».
Par contre, le Conseil d'Etat annule deux dispositions prévoyant la production de trois études préalables à toute nouvelle installation. Ces obligations ont été jugées irrégulières car elles ajoutaient de « nouvelles conditions de procédure à celles prévues pour la délivrance des autorisations d’installations classées », compétence exclusive de l’État.
Pour en savoir plus : arrêté du Conseil d'Etat