Groupe Flamme : le centre de valorisation des matières organiques sous surveillance
Simple formalité de mise aux normes ou extension d'activité nécessitant des autorisations spécifiques, telle est la question sous-jacente que pose un récent article de notre confrère de la Voix du Nord à propos du développement du centre de valorisation des matières organiques du groupe Flamme à Saint-Hilaire dans le Nord (59). Le député Jean-Luc Pérat s'interroge et a écrit au préfet de région, Daniel Canepa, ainsi qu'au ministre Jean-Louis Borloo...
Assaini-Service du groupe Flamme exploite depuis plusieurs années un centre de stockage qui accueille les boues et les déchets de l'abattoir Bigard. Elle prévoit maintenant de développer sur ce site un centre de valorisation des matières organiques.
Interrogé, au début du mois de juillet par la Voix du Nord, Daniel Flamme avait indiqué que " ces travaux sur site équivalaient à une mise aux normes ". Mais, il semble que cet avis ne soit pas partagé. Les riverains de Saint-Hilaire et de Saint-Aubin s'inquiètent des conséquences de ce projet, et s'étonnent qu'il n'y ait pas eu de permis de construire pour ces travaux. Les élus aussi doutent...
Et, du coup, le député Jean-Luc Pérat a écrit au préfet de région, Daniel Canepa, à la fin du mois de juin. La réponse du préfet n'a pas tardée et en date du 16 juillet, il écrivait : « Je prescris un examen de ce dossier et ne manquerai pas de vous tenir informé de la suite qui lui sera réservé ». Dans la foulée, le député envoyait une lettre au ministre Jean-Louis Borloo, le 22 juillet dernier lui demandant d'intervenir « personnellement afin qu'une meilleure solution, plus efficace et plus transparente, puisse être trouvée. »
à suivre.
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