Depuis ce début de semaine, les débats sur le Grenelle II se sont ouverts à l’Assemblée Nationale. L’examen du texte de loi portant engagement national pour l’environnement laisse l’Association des petites villes de France (APVF) un peu sceptique. Au demeurant, l’association demande aux parlementaires de «bien hiérarchiser les priorités et s’inquiète du flou persistant en matière de financement des mesures.»
L’APVF rappelle que «ce sont les collectivités locales qui assurent l’essentiel des compétences nécessaires à la mise en œuvre du Grenelle. Beaucoup d’entre elles n’ont pas attendu cet important texte de loi pour mettre en œuvre des mesures contenues dans celui-ci.»
Tout en «saluant positivement les avancées notables permises par le Grenelle 1, l’APVF demeure très attentive aux moyens qui seront mis en place pour financer les mesures contenues dans le texte de loi. Les chiffres avancés à cette occasion sont extrêmement importants et les collectivités locales ne pourront pas seules en assurer le financement, alors qu’il leur est demandé dans le même temps de réduire la voilure de leurs investissements.»
L’APVF demande aux parlementaires de «prendre très sérieusement conscience de cette situation, et de lever les ambiguïtés persistantes en matière de financement».