Grand-Quevilly dit non à Osilub !
Selon notre confrère de l'Usine Nouvelle, Marc Massion, maire socialiste de la commune de Grand-Quevilly, n'a pas donné son autorisation au permis de construire de l'unité de régénération d'huiles usagées déposé par la société Osilub, association Total Veolia Environnement, au motif "des trop nombreux points d'incertitude liés à l'environnement et aux risques industriels pour la population". Ce dossier a été initié en 2003 et prévoit le traitement annuel de 120 000 tonnes d'huiles usagées...
Le projet d'Osilub représente un investissement de 50 millions d'euros pour la construction d'une installation industrielle composée de deux lignes de traitement ayant une capacité unitaire de 60 000 tonnes/an. Cela permet aussi la création de 50 emplois. Les 120 000 tonnes d'huiles usagées collectées seraient recyclées à hauteur de 80 000 tonnes en huile de base, 10 000 tonnes en gazole, et 15 000 tonnes d'asphalte ( voir ancien rédactionnel). L'implantation était prévue à Grand Quevilly au sein de la zone industrielle du port de Rouen.
Mais, le maire de Grand-Quevilly vient de refuser de signer le permis de construire au motif que les informations ne sont pas satisfaisantes pour une implantation sur une zone à risque Seveso. « Construite à proximité de l’usine Grande Paroisse - GNn (groupe Total) et le stockage de carburant Rubis Terminal, une installation comme celle-là serait un phénomène aggravant en cas d’accident », explique M. Massion.
S'il n'y a pas eu de réaction officielle de la part d'Osilub, certaines sources indiquent l'existence de rumeurs sur une possible installation au sein du port d'Anvers.
Pour en savoir plus : Rapport de l'inspecteur des installations classées