Les pratiques de la direction de la propreté du Grand Lyon sont au cœur d'une affaire médiatico-juridique qui peuvent déboucher soit sur une affaire de malversations, ou de mauvaise gestion. Une certitude, un trou de 780 000 euros qu'il va falloir justifier avec des explications convaincantes. Sur le devant de la scène, notre confrère de Lyon Capitale qui n'hésite pas à qualifier les pratiques du Grand Lyon de système de corruption....
L'enquête interne durerait depuis plusieurs mois et ce n'est qu'il y a quelques semaines que notre confrère Lyon Capitale a révélé des pratiques douteuses liées aux marchés de la gestion des déchets du Grand Lyon . Selon ce dernier, les pratiques de surfacturation, double facturation, gonflement des heures supplémentaires ont eu lieu au sein de la direction de la propreté et mettent à jour l'existence d'un système de corruption ( lire :
article de Lyon Capitale ).En utilisant son droit de réponse, Jean-Yves Latournerie, directeur général de la Communauté Urbaine de Lyon, nie tout détournement de fonds et malversations. En même temps, il précise que l'enquête interne qui a commencé depuis le 23 novembre 2009, n'est toujours pas close. Celle-ci "
porte sur l’analyse de difficultés organisationnelles et managériales d’une subdivision de collecte, et sur leurs conséquences sur les personnels concernés. A aucun moment, il n’a été question d’accusation de détournement de fonds ni de malversations à l’encontre d’un fonctionnaire." affirme-t-il ( lire : droit de réponse ). Il ajoute que l'enquête en cours n'est pas close, " ses conclusions étant en cours de formulation".
En attendant ces explications, cette affaire prend une dimension politique avec la demande officielle à Gérard Collomb via un courrier par François-Noël Buffet, président du groupe UMP au Grand Lyon, d'une
mise au point sur les " soupçons de malversation ".à suivre....