GNVert : pour une collecte plus propre des OM

Le 16/07/2009 à 18:00  

GNVert : pour une collecte plus propre des OM
logos Sepur et GNVert Il y a quelque temps, le Sietom (Syndicat mixte d’enlèvement et de traitement des ordures ménagères de la région de Tournan-en-Brie, dans le 77) a lancé un appel d'offres portant sur l’adoption d’une solution de transport plus propre pour sa collecte des déchets. Suite à cela, Sepur (le prestataire choisi) vient de retenir GNVert pour la mise en service de bennes à ordures ménagères utilisant du carburant GNV (Gaz Naturel Véhicules)...

GNVert (filiale de GDF Suez et acteur majeur de la filière du carburant GNV en France) implantera la future station devant assurer l’alimentation des bennes sur le site même de Sepur, à Presles-en-Brie (toujours en Seine-et-Marne), en décembre prochain.

Dans les faits, elle prévoit d’équiper cette station de 2 compresseurs et 2 bornes permettant d’avitailler les 25 bennes à ordures ménagères de Sepur. Afin d’assurer un service public optimal, GNVert s’engage également sur une disponibilité maximale de la station.

En choisissant cette société, Sepur répond ainsi à la volonté du Sietom de poursuivre une politique de développement durable pour réduire l’impact environnemental lors de la collecte des ordures ménagères sur son territoire. En moyenne, le GNV permet en effet de baisser de 20% les émissions de CO2 par rapport à une motorisation type diesel. Plusieurs collectivités françaises ont d'ailleurs déjà choisi GNVert dans l’optique d’une politique locale plus respectueuse de l’environnement, particulièrement en région parisienne, où Sepur fait également appel à cette société pour la collecte des OM.

logo SIETOM Le carburant GNV présente de nombreux avantages. Il n’émet pas de particules (principales responsables des maladies respiratoires en zone urbaine) et permet de réduire de 80% les émissions d’oxydes d’azote par rapport à un véhicule équivalent à essence.

Le GNV permet également d’anticiper les restrictions de circulation (péages urbains, gestions des pics de pollution) que plusieurs villes européennes ont déjà adoptées. Enfin, il permet de diviser par 2 les émissions sonores des moteurs.