Gestion des déchets : l'Armée de Terre est branchée
L’EDIACAT, l'Etablissement de diffusion d’impression et d’archive du commissariat de l’armée de Terre, vient d’être estampillé Imprim’Vert® Rhône Alpes 2007. Il s'agit d'une opération mise en place par les Chambres de Métiers et Chambres de Commerce et d'Industrie, en partenariat avec le Syndicat Patronal de l'Imprimerie et de la Communication Graphique, le Conseil Régional Rhône-Alpes et l'Ademe...
On le sait, l’ensemble des activités du monde professionnel a un impact sur l’environnement. Pour ce qui concerne l’imprimerie, la principale problématique concerne les déchets dangereux : rejetés dans les réseaux d'assainissement, ces résidus aboutissent dans les stations d'épuration qui ne sont pas équipées pour les recevoir. Ils peuvent alors altérer le bon traitement des eaux usées, avant de se retrouver ensuite dans le milieu naturel.
Ces déchets dangereux doivent suivre une filière d’élimination conforme (de la collecte à l’élimination finale). Il s’agit donc de les gérer en leur faisant suivre une filière d’élimination autorisée et conforme.
Conscient de ce risque environnemental, l'EDIACAT s’est donc inscrit dans la démarche de participation à l’opération Imprim’Vert® en Rhône Alpes. Soucieux de travailler en minimisant au maximum ses impacts, l’Etablissement s’est engagé à :
faire éliminer la totalité des déchets dangereux (révélateurs et fixateurs de films et de plaques, les solvants usagés, les résidus et boîtes d’encre ainsi que les chiffons souillés) ;
justifier de cette bonne élimination, avec les bordereaux de suivi d’élimination des déchets industriels (BSDI) ou les factures ;
améliorer la gestion des autres déchets de l’établissement.
Pour information, 20 régions en France participent à l'opération Imprim’Vert, chacune définissant des règles spécifiques. A compter du 1er janvier 2008 la marque sera gérée au niveau national permettant ainsi une harmonisation nationale. La démarche Imprim'Vert implique le respect de trois critères, qui sont :
l'élimination conforme des déchets dangereux : fixateurs et révélateurs de plaques et films, solvants de nettoyage, solutions de mouillage usées, boîtes d’encres, cartouches de toner ;
le stockage des liquides dangereux en rétention ;
l'abandon des produits étiquetés toxiques au profit de produits moins dangereux.
De plus, l'imprimeur doit justifier de la bonne élimination des déchets avec des bordereaux de suivi des déchets industriels ou des factures. Il doit également s'engager en signant une charte environnementale. Une fois toutes ces conditions remplies, l’imprimeur peut disposer du logo Imprim’vert et l’utiliser à sa convenance pour ses supports de communication.
source : Ministère de la Défense