GES : bon point pour l’industrie aluminière
Les dispositions du Protocole de Kyoto appuyées par le gouvernement du Québec prévoient qu'en 2012 les émissions du Canada devront être inférieures de 6% par rapport aux émissions de 1990. Dans un communiqué, l'Association de l'Aluminium du Canada (AAC) vient d'annoncer que son industrie a déjà dépassé cet objectif...
De 1990 à 2006, les émissions de GES des alumineries québécoises auraient été réduites de 6,7%, soit 515 000 tonnes, alors que pendant la même période la production d'aluminium a augmenté de 106% (2,8 millions de tonnes). L'intensité de GES par tonnes produites aurait donc subi une baisse de 55%.
Les changements climatiques sont aujourd'hui au coeur des préoccupations internationales. Pourtant, dès 1990, les entreprises du secteur de l'aluminium ont mis en place une série d'actions visant à réduire leurs émissions de GES ; et en janvier 2002, l'AAC signait avec le gouvernement du Québec la première entente cadre de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Des ententes particulières furent par la suite conclues avec les entreprises membres de l'AAC : Alcan, Alcoa et Aluminerie Alouette.
"Bien que cette entente ne se termine qu'à la fin de 2007, l'industrie de l'aluminium continue ses efforts et s'engage formellement à poursuivre ses réductions", a déclaré M. Christian Van Houtte, Président de l'AAC. "C'est dans cet esprit que nous sommes heureux de signer une seconde entente qui prendra fin en 2012".
Un exemple que les Etats-Unis, grands pourfendeurs du Protocole de Kyoto, feraient bien de méditer et, pourquoi pas, de mettre en application...