GDE : quand l’Etat s’en mêle…
Cette " mise en demeure concerne le retrait de l'ensemble des déchets (de) pneumatiques qui ont été accumulés sur le site", car ils n’y sont pas autorisés. C’est ce qu’a indiqué le service communication de la préfecture de l’Orne, qui a été interrogé par l'AFP.
Dans un courrier adressé à GDE le 12 février dernier, la DREAL demande en effet à l'entreprise de retirer les déchets entreposés sur son site de Nonant-le-Pin sous 3 mois : plus de 1800 tonnes de déchets ont été transférés sur ce site d'enfouissement, entre le 22 - 24 octobre (ouverture officielle - blocage blocage du site) qu'il faut désormais évacuer. GDE a donc trois mois pour obtempérer.
Ce sont les morceaux de pneus qui posent problème…car ils seraient interdits de séjour… La présence, prohibée, de pneumatiques a d’ailleurs motivé cette injonction.
Le lendemain, 13 février, l'avocat de GDE a confirmé qu'au cours des deux jours d'ouverture, GDE a réceptionné 1 856 tonnes de déchets.
La bataille rangée est donc loin d’être en passe de se terminer. GDE annonce des "recours" contre cette décision pour faire reconnaître la bonne conformité de la gestion de son exploitation. L’entreprise confirme avoir pris connaissance avec étonnement de l'arrêté du préfet de l'Orne… elle est semble-t-il, bien décidé à faire appel.
Si à la fin du mois de janvier, un médiateur en la personne Pierre Laroche, ingénieur général, a été nommé par le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, afin qu'il "trouve une solution négociée à la situation de blocage actuelle", il semble que sa mission se complexifie à souhait, au vu de l’état actuel des tensions.