La gazéification hydrothermale repose sur un procédé thermochimique à haute pression (250 à 300 bar) et à haute température (entre 400 à 700°C) pour traiter et convertir en un gaz renouvelable des déchets organiques liquides dotés d’un faible taux de matière sèche (entre 5 et 25%). Parmi près de 40 gisements possibles analysés dans l’étude, GRTgaz identifie 4 catégories d’intrants particulièrement pertinents pour la gazéification hydrothermale en France :
les boues de stations d’épuration d’eaux usées ;
les digestats issus d’unités de méthanisation ;
En fonction de l’intrant et de l’écosystème local, la gazéification hydrothermale s’inscrit comme une technologie complémentaire ou alternative à la méthanisation ou à la pyrogazéification. Elle peut valoriser les digestats en aval des unités de méthanisation agricole ou de stations d’épuration et pourrait jouer un rôle essentiel dans la gestion d’importants volumes générés par le développement de cette filière.