
GRTgaz publie la première étude, réalisée avec l’appui d’ENEA Consulting, sur le potentiel de la gazéification hydrothermale en France, une technologie émergente de production de gaz renouvelable à partir de déchets et de résidus de biomasses liquides. Complémentaire des filières de méthanisation et de pyrogazéification, la gazéification hydrothermale pourrait à elle seule fournir une production de gaz renouvelable comprise entre 58 TWh et 138 TWh/ d’ici 2050, soit jusqu’à 1/3 de la consommation française de gaz à cet horizon. Elle offre ainsi une solution pertinente pour diminuer la quantité de déchets ultimes et développer l’économie circulaire...



les effluents organiques d’activités industrielles ;
les effluents liquides issus d’activités d’élevage.
L’étude des gisements de biomasses liquides générées en France (issues des déchets et résidus liquides) relève un potentiel d’au moins 340 millions de tonnes/an, dont environ 100 millions de tonnes/an sont mobilisables dès maintenant. Le potentiel de gaz renouvelable issu de cette technologie pourrait représenter, selon les hypothèses de mobilisation des gisements, entre 58 TWh et 138 TWh/an à l’horizon 2050. Des premières installations opérationnelles pourraient voir le jour en France dès 2025.

La gazéification hydrothermale peut également devenir une alternative à la méthanisation en cas de contrainte sur la valorisation des digestats (par exemple en cas de manque de surface d’épandage). Comme la pyrogazéification pour les déchets solides, elle offre une voie de valorisation pour les déchets de biomasses liquides en évitant le recours à l’incinération et/ou la mise en décharge.
