
L'Ademe vient de rendre publique une étude réalisée en région Rhône-Alpes sur le coût du gaspillage alimentaire dans les différents types de restauration collective : établissements scolaires (écoles, collèges, lycées…), de santé ou médico-sociaux (hôpitaux, maisons de retraite…) et restauration professionnelle (pour des collectivités ou des entreprises). Les résultats de cette étude sont de portée nationale ; ils mettent en lumière le potentiel significatif d’économies financières et de réduction des impacts environnementaux des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire…




En réduisant le gaspillage alimentaire, les établissements peuvent réinvestir les économies réalisées dans des produits locaux de meilleure qualité, favorisant ainsi le développement global de la chaîne de valeur alimentaire sur leur territoire. L’Ademe recense des retours d’expériences sur la plate-forme Optigede, destinée aux collectivités et aux entreprises. A titre d’exemple :
En adaptant les repas à l’équilibre nutritionnel et à l’appétit des convives, en calibrant les quantités produites et la production du nombre de repas au plus juste, le Conseil Départemental de l’Isère a réduit d’1/3 ses pertes et gaspillages alimentaires au sein de ses 96 collèges (voir ici). Economie réalisée : 1 million d’€ par an, réinvestis dans des produits de meilleure qualité.
En proposant notamment aux enfants de choisir, pour chaque plat, entre une petite ou une grosse portion selon leur faim et en leur apprenant à ne pas gaspiller, Mouans-Sartoux (ville de 11.000 habitants située dans les Alpes-Maritimes) a réduit de -80% ses pertes et gaspillage alimentaires. Elle a pu ainsi amener ses cantines scolaires au 100% bio à coût constant et favoriser la conversion de ses agriculteurs.
Pour plus d'informations et consulter la synthèse du rapport d’étude "Approche du coût complet des pertes du gaspillage alimentaire en restauration collective", rendez-vous ici.
