Fraude fiscale, achats au détail : la Belgique suit la France
Cette situation jugée difficile, pour ne pas dire insupportable avaient évidement engendré une distorsion commerciale, ce que n’avait pas manqué de faire savoir Federec qui avait souligné à maintes reprises la nécessité de revenir à des pratiques égalitaires…
La Belgique vient d’emboiter le pas à la France en édictant une loi datée du 15 juillet 2013 visant à luter contre la fraude fiscale et la fauche. Désormais en effet, l’achat de câbles de cuivre usagés par des personnes physiques ou morales actives dans la récupération, le recyclage et le commerce de vieux métaux est donc encadré.
« Les personnes physiques ET morales, actives dans la récupération, le recyclage et le commerce de vieux métaux ou de métaux précieux, doivent procéder, lorsqu’elles vendent de tels métaux (à l’exception des bijoux finis et les montres fabriquées en métaux précieux) à des personnes physiques ou morales, à l’identification et à l’enregistrement de la personne qui achète les métaux visés, si ces achats sont payés en espèces pour un montant de plus de 500 euros ».
Les métaux précieux (or, argent, platine), sont aussi dans le collimateur : « le prix de l’achat par un commerçant en métaux précieux, d’un ou plusieurs biens pour un montant de 5 000 euros ou plus, ne peut être acquitté en espèces que pour un montant n n’excédent pas 10% du prix d’achat et pour autant que ce montant ne soit pas supérieur à 5 000 euros , que l’achat soit effectué en une opération ou sous forme d’opérations fractionnées qui apparaissent liées ».
La conclusion s'impose : si la réglementation made in France est sans doute plus stricte que la formule belge, à l’évidence nos voisins ont clairement emboité le pas…