François Lautard, un "ferrailleur" à l'honneur

Le 23/12/2003 à 16:43  

François Lautard, un "ferrailleur" à l'honneur

Lautard Que n’a-t-on pas écrit ou dit des professionnels de la ferraille au cours de très nombreuses années ?

Mais les temps changent, les sujets aussi…

Et nous en sommes ravis.

D’autant que l’homme dont il s’agit, même s’il n’est pas le seul de la profession à avoir reçu les honneurs, est un ami…

L’événement a eu lieu récemment, dans l’un des temples parisiens de la « bonne musique », à savoir le Petit Journal Montparnasse.

François Lautard, puisqu’il s’agit de lui, s’est vu remettre des mains du Professeur Jean-Louis Pailler, les insignes de Chevalier de l’Ordre du Mérite au titre de la Jeunesse et des Sports.

Personne n’ignore en effet, que le métier de négociant en ferrailles et métaux est un sport que tout le monde n’est pas apte à pratiquer… Certains s’y sont même cassés les dents.

Mais la raison pour laquelle Jean-Claude Champain du Ministère de la jeunesse et des Sports a adressé les compliments du ministre Jean-François Lamour, à François Lautard était d’une autre nature.

Le négociant connu et reconnu qu’il est, a une véritable passion pour sa région natale, l’Aveyron, et ses traditions. Parmi celles-ci, un sport ancestral : le jeu de quille de 8 qui compte plus de 3 000 licenciés en Aveyron. Un jeu de quille très spécifique puisque le joueur doit lancer une lourde boule de bois à une vingtaine de mètres pour faire tomber les quilles (comme dans le « jeu ordinaire », mais il doit, simultanément, lancer une quille pour parvenir à ses fins.

Joueur émérite (il a égalé le record de France), très dévoué à cette cause, c’est à la survivance de ce jeu très spécifique, à sa pratique dans la région parisienne, où la colonie aveyronnaise est solidement implantée, que François Lautard a consacré la plus grande partie des loisirs que lui laisse sa vie professionnelle.

Dans son propos de remerciements, François Lautard a rendu un hommage appuyé à son père, mais aussi à son épouse Agnès et à son fils Maxime dans un discours empreint d’émotion.