Ferrari : un nom, pour le recyclage, aussi

Dommage qu’avec un tel patronyme, sa spécialité ne soit pas le recyclage des VHU… Mais on ne fait pas toujours comme on veut… Toujours est-il que Ferrari Démolition va de l’avant en rénovant son centre de recyclage situé dans le Haut-Rhin, qui ne pèse « qu’un million d’euros de chiffre d’affaires », sur les 14 que génèrent les activités de l’entreprise…
L’heure est au développement du recyclage : la piste à suivre est celle du béton, ou plus exactement des bétons de structure et des bétons de bordures, élaborés à partir de bétons de déconstruction, avec deux partenaires de poids, à savoir le cimentier Holcim et l’école d’ingénieurs Insa de Strasbourg.Les tests sont en cours…

Ces tonnages sont transformés sen graves humides reconstituées de granulométrie variant entre 0,20 et 0,60.

Pour le reste de l’activité, plusieurs constats s’imposent : les opérations publiques de rénovation urbaines sont en perte de vitesse ; aussi, l’activité du secteur s’est déplacée peu ou prou vers les sites industriels, avec à la clé une progression des missions de désamiantage : 33% des effectifs sont affectés à cette partie du métier, ce qui génère 25% du chiffre d’affaires aujourd’hui.
Le traitement des grandes barres HLM vue par Ferrari impressionne toujours autant. La marque de fabrique de l’entreprise, la technique brevetée de vérinage (de puissants vérins poussent les murs jusqu’à faire plier le bâti), a été mise en oeuvre en 2011 pour 315 logements répartis sur 15 étages dans les Hauts de Seine, à Asnières, ce qui lui a valu une reconnaissance (prix européen 2011 de l’innovation dans la démolition) et une notoriété allant de paire…
