Ferrailles : tout doit disparaître !
Le ménage a commencé hier matin : 200 tonnes de ferrailles (VHU, engins agricoles, voitures de collection dont deux tractions avant Citroën, et autres objets métalliques), entassées depuis 30 ans par un homme aujourd'hui âgé de 65 ans, Jean-Pierre Liszcz, qui n'a jamais répondu favorablement aux demandes officielles, se voit délesté de toutes sortes d'objets hétéroclites peu à peu accumulés, sur son terrain, mais aussi sur ceux de la commune...
L'opération, menée par la société "Picardie Récup", est financée par les amendes déjà payées à l'État par le propriétaire de ce dépôt. Au fond du terrain, le propriétaire a même entreposé des tonnes de béton extrait de l'ancien aérodrome situé à quelques kilomètres de son terrain. Un aérodrome démonté en 1940.
L'opération, qui doit durer au moins trois jours, se déroule à Maucourt dans l'est de la Somme. Les gendarmes et des engins spécialisés dans le déblaiement interviennent sur ce qui s'apparente à une décharge sauvage. L'opération qui doit durer trois jours se déroule dans le calme. Le propriétaire dit aimer ces objets qui ne sont pas destinés à la vente. Mais depuis trente ans, les riverains se plaignent. Malgré des mises en demeure, des amendes et une peine de prison avec sursis, il n'a jamais nettoyé. De la mousse et des branches d'arbre se sont répandus. En une matinée, ce sont 6 bennes qui ont été remplies...
Environ 84.000 euros ont été saisis sur les comptes du propriétaire pour l'enlèvement des déchets. Une inspection aura ensuite lieu pour déterminer sur les sols ont été pollués ou non. Certains des matériaux enlevés seront revendus : le fruit de la vente de ces ferrailles sera reversé, plus tard, à Jean-Pierre Liszcz.... si le site est nickel.