Ferrailles : GDE embauche... ET investit...
Née il y a plus d'un siècle, fondée par la famille Dauphin, la société GDE (Guy-Dauphin Environnement) est basée à Rocquancourt, au sud de Caen : numéro deux du recyclage de la ferraille en France (Derichebourg occupant la première place), la société affiche, tous sites confondus, 720 millions d'euros en 2010 (en hausse de 40 %) et emploie un millier de salariés. Historiquement chiffonniers, puis aux lendemains de la 2nde guerre mondiale, ferrailleurs (il y avait tant à récupérer et à revendre après le débarquement...), nous sommes désormais « des professionnels du recyclage : l'entreprise a évolué avec la technique », affirme Bruno Le Sech, secrétaire général de GDE.
Depuis maintenant dix sept ans, l'entreprise de recyclage est rattachée au Néerlandais Ecore. Toujours est -il que son coeur de métier reste « le recyclage de déchets, de métaux, de ferrailles et de VHU». Cuivre, aluminium, zinc et autres fers et métaux n'ont pas de secret pour cette structure, largement implantée dans le Grand-Ouest, en Ile-de-France et dans le Sud-Est. Tout mis bout à bout, GDE « valorise deux millions de tonnes de déchets par an », travaille avec « zéro stock » : en clair, on achète ce qu'il faut de déchets et ce, en fonction des quantités de matières premières revendues.
Quelque 289 personnes travaillent en Basse-Normandie (contre 160 en 2002), sur les 37ha de Rocquancourt qui abrite le site de recyclage proprement dit, le siège et des services du groupe. « En 2011 et 2012, on prévoit une soixantaine de recrutements. » Grutiers, opérateurs, chauffeurs, techniciens et ingénieurs, métiers administratifs, « on renforce toute la filière de base ».
Restent 20 % problématiques...
Cette nouvelle installation permettra « d'extraire davantage » de matière valorisable. « On va gagner 2 à 3 % », indique le groupe. Jamais deux sans trois : deux millions d'euros d'investissements sont prévus pour améliorer la ligne de tri des déchets de Caen-la-Mer.
Dans l'Orne, le projet de centre d'enfouissement de déchets ultimes à Nonant-le-Pin est dans l'attente de la décision du tribunal administratif de Caen.
Ces déchets, « non dangereux », ont été enlevés. « On a tiré la leçon de tout cela. Avant, on ne cherchait pas à communiquer. Maintenant, si »...
Alors... 2011 serait-elle l'année de la communication vraie? L'année de la nouvelle façon de faire, pour mieux faire? Avec à la clé une reconnaissance du savoir faire estampillé GDE???