Ferrailles : de la représentativité de l’indice N 17...
De nombreux contrats liant des entreprises de recyclage à des producteurs de chutes métalliques sont indexés sur l’indice N17 qui n’a pas reflété l’ampleur des baisses constatées par les professionnels du recyclage, depuis le mois de juin dernier. Federec, par la voix de Jean-Pierre Gaudin, qui préside sa branche Ferrailles, réagit et explique la sitiuation.
Les écarts entre les prix recensés par le N17 et ceux constatés sur le terrain par les entreprises de recyclage ont fini par mettre en grande difficulté, voire en péril, l’activité de certaines d’entre elles. Aussi, Federec a alerté la FFA et les deux Fédérations se sont rapprochées pour comprendre l’origine de ces écarts. La méthode de calcul en elle-même n’est pas en question. Il faut également garder à l’esprit que le N17 a pour ambition de refléter le marché complet de la ferraille en France, quels que soient l’origine ou le type de vendeur de ferrailles, tout en sachant qu’une partie importante des ferrailles « origine France » est consommée par des sidérurgistes installés en dehors du territoire national et qu’elle n’est pas, de ce fait, prise en compte dans le cadre du N17.
Pour autant, il est apparu dernièrement, d’une part, une certaine hétérogénéité des prix d’achats communiqués à la FFA, confidentiellement et a posteriori, par certaines usines d’une même région, et plus généralement des écarts importants entre les déclarations relatives à certaines qualités, impactant le degré de fiabilité de l’indice N17. D’autre part, le périmètre des sociétés déclarantes ne semble plus suffisant pour refléter très exactement les variations du marché. Federec souhaiterait donc un double effort concernant, d’une part, la vérification de l’exactitude des données et, d’autre part, l’élargissement du panel des usines sidérurgiques déclarantes.