Le site de la PME familiale Rossi Récupération a eu chaud ! Heureusement, l'incendie n'a fait aucune victime! Basée à Monteux dans le Vaucluse, l’entreprise de recyclage de ferrailles et métaux a en effet essuyé un terrible incendie, qui a gravement sinistré le chantier, mais pas le moral des troupes : on trouve, en dépit de la situation, des solutions pour continuer à travailler, tandis que l’heure est aux expertises et à l’enquête, confiée aux policiers de Carpentras…
Ouf : aucun mort, ni blessé... on en est ravi! Il n'en demeure pas moins que le sinistre est d'importance... et que les dégâts sont impressionnants. Gageons que l'entreprise n'en souffrira pas trop, ni trop longtemps... Qu'elle reprendra rapidement son cours ; le contraire serait tellement dommageable...
Si dans un premier temps, il a été question de faire venir des techniciens du Lips (laboratoire interrégional de la police scientifique) de Marseille pour examiner l’amas de débris métalliques en question afin de tenter de déterminer l’origine de l’incendie, on a finalement vu les choses autrement puisqu’il a d’ores et déjà été établi que le feu est parti du cœur d’un stock de ferrailles, ce qui n’est pas compatible avec une intervention humaine criminelle. Les policiers privilégient l’hypothèse d’un feu accidentel, né par exemple de la rencontre d’un “carburant” avec un “comburant”.
Pour se conforter dans cette idée, il reste à exploiter les films des caméras, installées sur le chantier à la suite d’un précédent incendie qui s’est déclaré il y a un an environ…
Dans l’immédiat, les Rossi s’activent de sorte à relancer la machine le plus vite possible. Deux grues ont été partiellement détruites, tandis que le broyeur a été sérieusement endommagé. De fait, les câbles électriques ont fondu. « Une fois les experts passés, il faudra changer ces câbles, refaire l’installation électrique, et tenter de faire redémarrer la machine. C’est seulement là, que nous saurons si le broyeur aura pu être sauvé ou non ». Il en va de même des grues ; «peut-être y en aura-t-il une sur les deux qui pourra redémarrer », explique Sandra Rossi, fille de Christian, le patron de la PME…
Une chose est sûre : pas de chômage technique au sein des équipes, et pour cause ! « Il y a vraiment du travail pour tout le monde, même si ce n’est pas, le temps que la machine reparte, aux postes habituels ».
Les dirigeants, en tout cas, sont conscients de l’élan de solidarité dont ils ont bénéficié, au fil de ces quelques jours et remercient très chaleureusement « tous les pompiers, mais aussi tous nos amis, nos proches, nos employés, nos confrères ferrailleurs… ».
On souhaite à l'ensemble de l'équipe "bon courage", pour remettre le site en état... et donc le meilleur, pour très bientôt...