Feltor, ça décape !

Le 19/04/2010 à 18:14  
Feltor, ça décape !
Décaper la peinture Décapant ou épatant, ça dépend de ce que l’on attend. Toujours est-il que L’industrielle de chimie élaborée Française (Licef) lance le décapant biodégradable… Effet d’annonce ou réalité vraie ? Tout laisse à penser qu’elle va prochainement voir ses efforts récompensés par les prévisions de disparition du dichlorométane dans les produits décapants…

 Dans un contexte réglementaire de plus en plus contraignant pour les utilisateurs de décapants chlorés , où les aspects toxicologiques et le coût de traitement des déchets exigent de nouvelles solutions, les décapants Feltor reviennent en force sur le devant des façades.
Totalement avant-gardiste, Licef avait sorti son premier décapant biodégradable (LOGIDECAP) en 1994, afin de proposer une solution alternative en la matière alors que les questions environnementales n’étaient pas encore au goût du jour.
Vers la fin des années 90, un rapprochement entre notre interlocuteur et Elf Atochem avait vu le jour afin de réfléchir ensemble à une démarche de grande ampleur visant à proposer des produits substituables aux décapants chlorés. C’est ainsi que le premier décapant Feltor est né et malgré le retrait d’Elf Atochem de ce projet,

Licef n’a cessé de développer sa recherche qui aboutit aujourd’hui à une gamme de produit complète. Bénéficiant de dépôt de brevets internationaux, ces décapants s’inscrivent dans une démarche HQE, avec respect des normes REACH et techniques.
La recherche autour de cette gamme de produit est en constante évolution pour apporter des améliorations de différents types : techniques (meilleures qualités décapantes), des progrès au niveau du confort d’utilisation, de la qualité de l’étalement, au niveau de l’étiquetage.
Une veille technologique a d’ailleurs été mise en place quant à l’ensemble des composés dans la formule des produits et à leur éventuelle suspicion de danger.
Ainsi 10 ans après sa mise sur le marché, le Feltor reste l’unique décapant conjuguant 0% de substances nocives dans sa composition et une très grande efficacité de décapage. Il est de surcroît biodégradable, neutre, évidemment exempt de solvant chloré, et donc sans risque pour l’homme et l’environnement.
Ce qui pouvait passer pour hurluberlu il y a quelques années est désormais sous les feux de la rampe puisque, très en amont de la concurrence, ce type de produits s’inscrit aujourd’hui tout naturellement comme une alternative particulièrement crédible et réellement en parfaite adéquation avec les prévisions des disparition du dichlorométhane à moins de deux ans prévues par une décision de l’Union Européenne.

Décapant Feltor« Avec ce genre de prévisions, nous assistons actuellement à un mouvement de panique dans la profession », commente Christian Galea, Président de Licef. « Les fabricants de décapants chlorés se demandent quels vont être leur avenir et l’on voit fleurir sur le marché de multiple produits présentés comme "propres", inoffensifs pour l’homme et l’environnement. Ces actions désordonnées risquent manifestement de troubler le jugement des peintres et il est nécessaire que ces derniers puissent clairement discerner les acteurs qui sont prêts et légitimes pour prendre le relais de ces produits de ceux qui ne le sont absolument pas et qui, faute de mieux, improvisent. Notre gamme de décapant existe depuis 10 ans et notre priorité a toujours été de mettre ses utilisateurs à l’abri de produits toxiques.. Aussi sommes-nous les seuls à avoir un véritable recul sur l’efficacité de nos produits et leur caractère inoffensif. Les entrepreneurs, quant à eux, savent que ce décapant a fait montre de sa technologie embarquée sur 5 millions de m2 de façades ».
 

Il ne faut pas croire pour autant que du reste, on s’en lave les mains… Licef propose une prestation de collecte en fournissant des contenants vides et de destruction des déchets de peinture après décapage. L’élimination s’effectue par incinération. Un bordereau de suivi des déchets industriels (BSDI) est systématiquement délivré à l’entreprise. Il constitue comme c’est la règle, le document officiel CERFA que celle-ci devra conserver au moins trois ans.
Cette politique s’inscrit également dans la démarche plus large de la RQE (Recherche Qualité Environnementale) créée en 2008 par l’entreprise Carmine (Spécialiste de la restauration d’immeubles) qui souhaite que le développement durable dans le secteur du bâtiment ne soit pas un concept publicitaire mais devienne non seulement une réalité, mais aussi une priorité.