Federec : Manuel Burnand monte en grade
Nommé secrétaire général en février dernier, Manuel Burnand prenait ainsi la suite de Thierry Sénamaud. Il vient d’être nommé Directeur général et succède à Alfred Rosales qui occupait ce poste depuis septembre 2013…
Diplômé de Sup Méca Paris et d'un MBA Business and Administration à l'ESCP, Alfred Rosales, nommé directeur général début septembre 2013, a œuvré pendant deux ans et demi afin de parachever la reconnaissance de Federec, Fédération des entreprises du recyclage, présidée par Jean-Philippe Carpentier, en qualité d’acteur incontournable de l'écologie industrielle mais aussi comme pièce maitresse de l'économie circulaire, via les centaines d’adhérents que compte le syndicat national.
Ingénieur mécanique et aéronautique diplômé de l’EMSMA Poitiers, Manuel Burnand a pris le relai depuis ce 2 avril après avoir été nommé secrétaire général en févier dernier (le parcours de Manuel Burnand est à lire ici : Nouveau secrétaire général chez Federec).
Si beaucoup de travail a d’ores et déjà été accompli au cours de ces dernières années par ses prédécesseurs, Igor Bilimoff puis Alfred Rosales, pour que soit reconnue au plus haut niveau, cette industrie si particulière qu’est celle du recyclage des déchets en matières premières, indispensables à l’économie, nul doute qu’il reste « du pain sur la planche »… Florissant durant les dernières décennies, le secteur du recyclage connaît en effet quelques difficultés en raison d’une économie en berne, mais aussi d’une baisse des cours des matières premières mettant parfois à mal, les entreprises qui ont investi et misé sur la reconnaissance progressive de l’économie circulaire dans notre pays, comme à l’échelle européenne : si l’image collective que l’on a du recyclage des déchets est beaucoup plus belle qu’il y a vingt ou trente ans, il est plus que jamais nécessaire aujourd’hui que les pouvoirs publics aient le courage de soutenir une activité fondamentalement importante pour que perdure ce qui a été initié : la réduction des déchets à grande échelle, via la valorisation de ce qui peut l’être…
La mission de Manuel Burnand est donc de première importance : mettre ses compétences au chevet de la voie qui a été tracée, afin de faire valoir la valeur des entreprises adhérentes de Federec, et permettre à un secteur prometteur de perdurer…