Exploitation de décharge : Mieux gérer le phénomène de combustion interne

Le 14/03/2005 à 13:02  

Exploitation de décharge : Mieux gérer le phénomène de combustion interne
Vue aérienne CET gérée par Onyx copyright Mieux comprendre le phénomène de combustion interne, de feu au sein des décharges, proposer des techniques d'investigation pour améliorer l'exploitation du CET font partie des objectifs du programme de recherche initiée en 2001par l'Ademe, réalisée et coordonnée par le bureau d'études Riquier Etudes Environnement . La synthèse de cette étude est désormais consultable...

Pour effectuer sa mission, le bureau Riquier Etudes Environnement a réalisé un travail d'observation, d'analyse et d'expérimentation sur deux CET exploités l'un par Sita et l'autre par Onyx pendant une période de 6 mois. La situation géographique, les conditions climatiques de chaque cet sont différentes .

Trois niveaux d'investigations ont été pratiquées : idenditier les zones à anomalies, localiser les zones, caractériser les phénomènes de combustion.

Concernant les enseignements, l'étude constate des similitudes pour les deux cet mais surtout elle décrit une méthodologie de la mise en place de solutions d'aide à une meilleure gestion et de prévention des risques liés à la combustion interne.

Les principales similitudes observées sont :
des perturbations de la qualité des biogaz directement en relation avec les zones à anomalies .
la présence systématique d'oxygène souvent en bordure de site

Mais l'intensité selon les présences d'oxygène, de chaleur et de combustible peut varier énormément . Par exemple, la quantité de chaleur piégée peut rester longtemps sans être activée si un combustible reste présent !

En tout cas, si vous détectez une anomalie, voici les recommandations qui vous sont proposées :
Réaliser votre diagnostic : déplacer un spécialiste pour une approche visuelle et olfactive pour confirmer les anomalies ; réaliser des mesures des caractéristiques des gaz et fumerolles en sorties de fissures.
Localiser globalement le problème : la méthode est celle de l'emploi d'une caméra par infrarouge pour vérifier les différences de température en surface, et localiser précisément les zones .
Affiner la localisation : il s'agit de localiser en profondeur le phénomène . Pour cela deux solutions: soit par des sondages et des mesures géophysiques nombreuses , soit par des forages avec mesure à l'avancement de températures par themocouples ( mesures directes mais destructives)

Quoiqu'il en soit, il est indiqué que le travail sur l'historique, la topographie du site sont déterminants avant la mise en place de protocoles qui sont spécifiques et adaptés .

Pour en savoir plus : Synthèse de l'étude du cabinet Riquier Environnement