Eure-et-Loir : mise en examen de l'ex-président du Symiris
De source AFP et repris par le blog de Didier Fischer, Conseiller municipal PS de Rambouillet, on apprend que le président du Symiris de 1998 à 2001 devenu Sitreva, Jean-Phillippe Assel, a été mis en examen depuis quelques jours. Il est poursuivi par la Justice pour "faux en écritures" et "abus de biens sociaux" et c'est désormais le juge parisien Henri Pons qui est en charge du dossier...
Cette affaire n'est pas récente... Selon l'AFP, déjà en 2001, Jean-Philippe Assel, ex-bras droit de Gérard Larcher (sénateur-maire UMP de Rambouillet) avait été placé en garde à vue à Chartres, après l'ouverture d'une information judiciaire pour "faux en écritures", "abus de biens sociaux", "favoritisme" suite au déficit de l'ordre de 25 millions d'euros du Symiris et de la société d'économie mixte Sem Iris qu'il présidait.
Ce n'est qu'en 2005 que le rapport définitif de la chambre régionale des comptes confirmera les irrégularités et les erreurs de gestion ayant entraîné le déficit structurel du syndicat et le gaspillage des fonds publics : absence d'études et de prestations de services facturées pour près d'un million d'euros, achats de matériels et d'équipements à des sociétés constituées à cet effet... ( pour en savoir plus : lire le rapport ).
A l'époque les rapporteurs prévoyaient un éventuel retour à l'équilibre des comptes en 2009, et indiquaient que cette désatreuse gestion avait eu pour conséquence une augmentation en 2002 de 90% de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères pour les usagers du Sictom de Rambouillet, et de plus de 40% pour ceux du Sictom d'Auneau.
Maintenant, c'est au juge parisien Henri Pons de continuer l'instruction de ce dossier. Avec la nouvelle mise en examen de Jean-Philippe Assel, il essaiera de déterminer à qui à profiter ces irrégularités de gestion. Pour sa part, le conseiller socialiste de Rambouillet, Didier Fischer, se demande, sur son blog, si après plus de cinq années, la Justice est vraiment décidée à faire toute la lumière sur cette affaire.
L'avenir nous le dira.