Emballages : Sphère réaffirme la pertinence des bioplastiques

Le 17/11/2008 à 19:18  

Emballages : Sphère réaffirme la pertinence des bioplastiques

ALFAPAC de Sphère Le salon de l’emballage bat son plein du 17 au 21 novembre à paris Nord Villepinte. Dans ce contexte, le groupe Shère membre à part entière du groupe des leaders en la matière, ne manque pas de rappeler l’intelligence et le bon sens qui ont prévalu à la conception et au développement des bioplastiques.

Le groupe Shère, spécialisé dans la fabrication des sacs à déchets et des emballages alimentaires, investi depuis de nombreuses années dans le développement des bioplastiques et réaffirme haut et fort la pertinence de son choix. Son investissement dans la recherche et le développement d’une filière intégrée de production de bioplastiques issus de ressources végétales en sont la concrétisation.

100 % biodégradables, issus de ressources renouvelables, les bioplastiques cumulent les avantages environnementaux

Garanties par la norme EN 13432 : 2000, la biodégradabilité et la compostabilité des bioplastiques, alliées à leur origine renouvelable en font une solution pertinente à de nombreux enjeux environnementaux :

Optimisation du recyclage compostage et réduction de la part de déchets mis en décharge ou en incinération : de nombreux emballages en plastique ne sont toujours pas recyclables-matière, les remplacer par des bioplastiques permettra d’augmenter leur taux de recyclage et de réduire la part des déchets non triés.

Mise en place d’une filière de recyclage-compost en France. Des filières équivalentes ont été mises en place avec succès en Allemagne et en Italie. En développant le gisement de matériaux compostables, les bioplastiques permettront de donner un coup d’accélérateur à la mise en place de cette filière.

Réduction des émissions de gaz à effets de serre. Selon différentes études (2), l’utilisation de bioplastiques permettrait de réduire de 30 à 75 % les émissions de CO2 fossile.

Réduction du recours au carbone d’origine fossile, grâce à leur part végétale.

Les bioplastiques sont donc des matériaux tout particulièrement adaptés à la fabrication de sacs non recyclables : sacs, sacs-poubelles, sacs cabas, sacs publicitaires et qui ont des caractéristiques tout aussi performantes que les sacs fabriqués à partir de matières fossiles : résistants à la déchirure, résistants à la perforation, réutilisable, etc.

En 2007, en France, la part de marché du segment sacs-poubelles était de 1,5 %. En 2008, elle devrait doubler pour atteindre les 10 % en 2010.

SPHERE développe ainsi de nombreuses gammes de sacs bioplastiques pour les marchés de la grande distribution, des municipalités et des grands comptes.

Innovants et porteurs de nombreux développements futurs, les bioplastiques sont un des maillons essentiels de la création d’une filière intégrée de chimie du végétal en France et en Europe.

Au delà des enjeux environnementaux, le développement des bioplastiques constitue une formidable opportunité pour créer, en France et en Europe, une véritable filière intégrée de chimie du végétal, porteuse d’emplois et de croissance à tous les niveaux :

Permettre le maintien, la relocalisation et le développement de la plasturgie française et européenne, aujourd’hui soumises à une très forte concurrence asiatique et largement délocalisées en Asie : 95 % des sacs sortie de caisse et sacs fruits et légumes vendus en Angleterre viennent d’Asie.

Offrir de nouveaux débouchés pour les agriculteurs à la veille des discussions de la Politique Agricole Commune : une condition sine qua non au maintien d’une agriculture performante en Europe, seule garante de notre sécurité alimentaire et industrielle.

Stimuler la recherche sur la chimie du végétal : une opportunité unique pour prendre un leadership mondial sur un secteur d’avenir.

Permettre la création d’unités de production de matière première bioplastiques, à proximité des sites de production agricole.

Aujourd’hui, le groupe concrétise cette vision et a d’ores et déjà mis en place une véritable filière intégrée de production et de transformation de bioplastiques.

Véritables moteurs de croissance, les bioplastiques convainquent les industriels : selon l’Observatoire de l’Emballage 2008, les biomatériaux arrivent en 2ème position pour les perspectives d’achat à moyen terme (2009-2011) et 57 % des acheteurs envisagent l’achat d’emballages conçus avec des biomatériaux à moyen terme (2009-2011). Toujours selon la même étude, le développement durable et l’éco-conception sont perçus comme les principaux facteurs d’innovation du secteur.

Recherche et production de résines bioplastiques : en 2005, Sphère acquiert 50 % de la société allemande Biotec GmbH, qui détient de nombreux brevets dans le domaine des ressources renouvelables et produit des résines bioplastiques sous la référence Bioplast. Le groupe travaille également en partenariat avec les transformateurs pour trouver et mettre au point de nouvelles utilisations de ses résines.

Production et transformation de la matière première agricole : en 2007, un groupement d’agriculteurs de la Marne (la S.c.a.f) s’associe à Sphère pour fonder un holding financier Adventagri qui détient 100 % de la Féculerie Haussimont dont le capital est réparti à 60 % par l'industriel et 40 % par la S.c.a.f. La fécule de pomme de terre est la matière végétale qui sert de base à la fabrication des résines Bioplast. Adventagri comprend également une unité dédiée à la recherche et au développement sur les applications non alimentaires de la fécule de pomme de terre.

Transformation des résines et production d’applications film : le groupe, au travers de ses filiales et de ses différentes marques européennes, développe et commercialise de nombreux produits transformés en bioplastiques : sacs-poubelles (vendus sous marque propre et en MDD), sac cabas réutilisables, sacs sortie de caisse. Ces produits connaissent une croissance constante et sont plébiscités par les consommateurs : près de 9 français sur 10 (87%) sont prêts à payer un peu plus cher des sacs plastiques biodégradables à base de matières végétales pour mieux protéger l’environnement (Les français et les bioplastiques - Etude de l’Institut OpnionWay – 2006).