Emballages Ménagers : John Persenda récompensé
Très ému, le patrohn de cette belle entreprise a indiqué ô combien, lui-même « et l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices de Sphère sommes très fiers d’être ainsi récompensés, nous qui depuis 40 ans nous battons pour produire en France et en Europe malgré la tentation de la délocalisation, des produits toujours plus performants et plus respectueux de l’environnement. Depuis 10 ans, nous avons reconverti notre groupe vers une vision environnementale qui prime sur tout développement.
Nous sommes en passe de relever un des plus grands défis écologiques du XXIe siècle : la pollution au plastique des océans. A cette occasion, je voudrais également féliciter nos chercheurs qui travaillent depuis cinq ans sur une innovation majeure : un plastique qui ne polluera pas les milieux aquatiques, le Blueplast ».
2005: on mise sur une stratégie de rupture en investissant dans Biotec, une société de R&D allemande, un des leaders internationaux, sur les matériaux biodégradables : le groupe développe des gammes de produits avec Bioplast, une résine 100 % biodégradable conforme à la norme de compostabilité NF EN 13432.
En 2010, le groupe substitue la matière fossile pour ses gammes de sacs-poubelles, film étirable et sachets congélation en utilisant du plastique végétal issu de canne à sucre qui ne dégage pas de CO2.
L'année suivante, le groupe et sa filiale Biotec lancent un programme de R&D pour développer une innovation qui risque de modifier l'image collective que l'on a du matériau : un plastique qui se dégrade dans les milieux aquatiques sans les polluer, le Blueplast, lequel sera officiellement lancé dès 2017, au plan mondial. En 2020 : SPhere relève le défi de produire tous ces produits en bioplastique, en biosourcés et en recyclé.
John Persenda a conclu son propos par des mots encourageants : « l’enjeu environnemental majeur posé par les matières plastiques est depuis des années déjà au cœur de nos recherches. En tant que leader européen des emballages ménagers, il était de notre responsabilité de tout mettre en œuvre pour relever le défi de la pollution aquatique par le plastique. Trouver les moyens de diminuer notre dépendance au pétrole en imaginant le recours à d’autres matières premières, réduire la pollution en développant de nouveaux matériaux à base de ressources végétales, optimiser encore et toujours la filière du recyclage, etc. Telles sont les voies que nous avons minutieusement explorées pour tenter de répondre à cette urgence écologique. Et je suis fier de dire qu’aujourd’hui nous y parvenons ».