ELA : implication nouvelle de Veolia

Le 19/11/2018 à 22:07  

ELA : implication nouvelle de Veolia

Balles d'ELA Partenariat entre Tetra Pak et Veolia pour favoriser le recyclage de l’ensemble des composants des briques alimentaires usagées dans l’Union Européenne d’ici 2025, une fois que les papetiers ont récupéré la fibre (75% d'une brique alimentaire) contenue dans ces déchets d'emballages provenant des collectes sélectives. Combien de tonnes seront captées dans le cadre de ce programme collaboratif, pour aller où, à quel prix et pour en faire quoi, autant de questions auxquelles nous n'avons pas reçues de réponses à cet instant...

 Un communiqué commun à Tétra Pak et Veolia, rappelle qu'un ELA est composé majoritairement de carton, et en moyenne de 20 % de plastique et de 5 % d’aluminium, mais également que les fibres bénéficient d'un débouché effectif et solide, une fois séparées du reste, via l'industrie consommatrice papetière. Quid du reste, ce mélange de polymères et d’aluminium (PolyAl) récupéré ? Le débouché est loin d'être systématique.
Les deux industriels ont donc choisi de coopérer : Veolia collecterait ce mélange auprès des papetiers, afun de lui assurer un débouché plus pérenne : « le PolyAl extrait sera traité dans des usines dédiées et converti en matière première pour des applications dans l’industrie plastique ». De la sorte « la valeur globale des briques alimentaires usagées devrait doubler», permettant de rendre la chaîne de valeur de la collecte et du recyclage plus effective.

Ce partenariat sera initié dans l’Union Européenne, avant d’être déployé à d’autres marchés.
« L’ensemble des matériaux qui composent les briques alimentaires peut être entièrement recyclé, affirme Lisa Ryden, Directrice Recyclage chez Tetra Pak. Notre approche du recyclage implique de travailler avec de nombreux partenaires, tout au long de la chaîne de valeur, parce qu’une chaîne n’est jamais aussi solide que son maillon le plus faible. Le défi en Europe est de parvenir à réaliser des économies d’échelle et à faire du PolyAl un matériau secondaire à haute valeur ajoutée ».
« Nous allons développer une solution durable, tant sur le plan environnemental qu’économique, en Europe dans un premier temps, puis en Asie, afin d’améliorer la collecte, la technologie et les process », soutient Laurent Auguste, Senior EVP Development, Innovation & Markets chez Veolia ajoute …

A la question de savoir combien de tonnages sont concernés, à quel rythme sera déployée cette collecte de sous-produits, pour l'acheminer où, pour en faire quoi et à quel prix, et si le process évoqué relève d'un programme de R&D novateur, nous n'avons hélas pas reçu l'ombre d'une réponse à cette heure. Dommage ; le sujet méritait de plus amples explications...