Economie carbone : le recyclage plastique prouve son avantage

Les régénérateurs de matières plastiques marquent un point. Regroupant 20 régénérateurs et 6 membres associés, le Syndicat national des Régénérateurs de matières Plastiques (SRP) annonce en effet que ses membres sont aujourd’hui en mesure, après plusieurs mois de test en 2017, de généraliser la remise des certificats d’économie carbone. « Via la généralisation de ces certificats, la profession franchit une nouvelle étape essentielle : nos clients nous les réclament en effet puisqu'ils peuvent valoriser leurs économies carbone auprès de leurs propres clients ou des utilisateurs finaux, qui sont de plus en plus sensibles à l’impact des produits qu’ils consomment », confirme d'ailleurs François Aublé qui préside la structure...
Dans le contexte visant « une nouvelle économie des plastiques » autour de l’objectif « 100% de plastiques recyclés en 2025 », prôné par le ministère de la Transition écologique et solidaire dans le cadre de l’élaboration de la feuille de route « économie circulaire » qui a pour ambition d’inciter les principaux acteurs de ce secteur à mettre en place les mécanismes nécessaires pour amorcer la transition vers un système circulaire viable de gestion des plastiques, afin d’en retirer les bénéfices économiques, industriels, et environnementaux, les régénérateurs de matières plastiques poussent leurs pions en travaillant sur l'économie carbone.


Les régénérateurs du SRP sont prêts à contribuer à relever le défi que constitue l’objectif gouvernemental, et à être moteurs dans l’économie circulaire. Les certificats sont à disposition et il suffirait de leur attribuer une valeur financière (par exemple, 40 à 50 euros la tonne de CO2eq économisée) pour passer à la vitesse supérieure », précise le président du SRP et Directeur Général de Veka Recyclage, François Aublé.

Comme le souligne Alain Mano, Responsable Commercial chez Suez RV Plastique Atlantique et Président du Groupe de Travail Communication au SRP, « nos clients, soucieux de communiquer sur leur responsabilité sociétale et environnementale, sont en mesure de quantifier leurs efforts de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de l’empreinte carbone des produits dans lesquels ils incorporent les MPR. »

C'est ainsi que le syndicat estime, par la voix de Alain Mano, que le « potentiel d’économie carbone dans l’emballage s’élève à 225 000 tonnes par an et ce alors que les exigences sont énormes ; en témoignent la modernisation de nos équipements et l’amélioration des performances techniques et environnementales de nos MPR »...
