
De plus en plus populaire, le concept d'économie circulaire peut s’appliquer à tous les produits, notamment aux déchets organiques issus des collectivités, de l’industrie et de l’agriculture. "La valorisation des déchets organiques en tant que fertilisants, parfois en complément de la production d’énergie, est une très bonne chose. Leur retour à la terre sous forme notamment de compost de qualité, est le système le plus vertueux que l’on puisse imaginer", souligne Grégory Giavarina, Délégué Général de l’Institut de l’Economie Circulaire (IEC)...




"Notre unité de production répond complètement à une logique d’économie circulaire. Pour assurer la production de 140.000 tonnes d’acides aminés par an, nous utilisons du sucre produit en Picardie. Lorsque les éleveurs utilisent nos acides aminés pour l’alimentation de leurs animaux, c’est en substitution à l’importation de soja produit de l’autre côté de l’Atlantique. A l’issue du process, l’ensemble des résidus sont recyclés sous forme de produits organiques ou engrais et est épandu dans les parcelles des agriculteurs sur environ 8.000 ha, dans un rayon de 20 km autour de l’usine", explique Quentin Tabuteau, responsable Qualité Sécurité Environnement (QSE) de la société.
"Aujourd’hui, tout est encore fait pour soutenir le modèle de l’économie linéaire, en commençant par les mécanismes fiscaux. La question aujourd’hui n’est plus de savoir si on doit aller vers l’économie circulaire, mais comment on accélère la transition", conclut Grégory Giavarina.
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