Composés essentiellement de papiers, cartons, plastiques, bois et de DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques), mais aussi de déchets verts, métaux, gravats et autres déchets inertes, les déchets traités par la plate-forme sont valorisés à plus de 80%, que ce soit en matières premières secondaires utiles à la fabrication de nouveaux produits ou, pour le bois, en production de chaleur.
Depuis son ouverture en juillet dernier, le site a déjà réceptionné plus de 5 000 tonnes de déchets, dont 650 tonnes de cartons q
ui seront valorisés dans des usines papetières locales et 850 tonnes de bois qui alimenteront la chaudière de l’hôpital de Périgueux. La part non valorisable des déchets sera traitée à proximité de la plate-forme, dans le centre de stockage exploité par Sita à Milhac d’Auberoche.
La spécificité de cette plate-forme réside dans la qualité architecturale de son bâtiment principal, d’une superficie de 4 000 m2 et d’une hauteur sous faîtage de 15 mètres, qui a fait l’objet d’une étude d’intégration paysagère et d’une prise en compte de la protection de l’environnement.
Autre atout de cette nouvelle installation : toutes les opérations de tri sont réalisées à couvert, à l’intérieur du bâtiment. L’opérateur améliore ainsi les conditions de travail et de sécurité de ses collaborateurs et garantit une réduction des nuisances liées au bruit et à la poussière. Préservées de l’humidité, les matières triées gagnent ainsi en qualité.
La nouvelle plate-forme prend le relais d’un site exploité préalablement par Sita et dont le bail était arrivé à terme. L’ensemble des activités a été transféré, ainsi que l’effectif représentant 11 personnes. La structure devrait être complétée, dès 2014, par une déchetterie dédiée aux professionnels, artisans et commerçants.
A l’occasion de cette inauguration, l’INRAP (l’Institut National des Recherches Archéologiques Préventives) a été invité à présenter le résultat des fouilles qui se sont déroulées sur le terrain d'octobre 2011 à mars 2012, avant le démarrage des travaux, suite à un diagnostic positif. Cette opération, financée par Sita, a permis de mettre à jour les vestiges de l'installation d'un camp de chasseurs du Solutréen (environ - 20 000 ans), une découverte qualifiée d'importance exceptionnelle par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles).