Disneyland Paris : 19 000 tonnes de déchets chez Mickey ; so what?...

Sorte de ville dans la ville, première destination touristique privée d'Europe, le site implanté à Marne-la-Vallée près de Paris est également le premier employeur "mono-site" de France : Disneyland Paris emploie 16 000 collaborateurs, réceptionne entre 10 et 15 millions de visiteurs /an, et génère via ses multiples activités, 19 000 tonnes de déchets annuelles. Plusieurs mesures ont été prises dans ce registre, dont certaines entrent en vigueur aujourd'hui...
Plus de 320 millions. C'est le nombre de visiteurs qui ont franchi les portes de Disneyland Paris depuis son ouverture le 12 avril 1992, un parc d'attraction qui emploie 16 000 salariés et réçoit entre 10 et 15 millions de personnes par an. A la clé, 19 000 tonnes de déchets (donnée 2018), soit l'équivalent d'une ville moyenne, et des mesures visant à accentuer la prévention, une politique mise en oeuvre depuis plusieurs années qui doit désormais se renforcer.

Cartons, verre, papiers, canettes, emballages divers... et autres DIB sont triés en 20 sortes de déchets avant d'être envoyés vers des entreprises spécialisées, tandis que quelque 8 000 tonnes d'autres déchets sont incinérés "avec récupération d'énergie".
Plusieurs initiatives ont été adoptées pour limiter davantage encore la production de déchets et limpact du site sur l'environnement ; relever le taux de valorisation des déchets compte parmi celles-ci, de même que le bannissement, à partir de ce jour, jeudi 18 avril, des pailles et touillettes en plastique dans le parc : ces dernières seront remplacées par des touillettes en bois, et des pailles en papier, par conséquent biodégradables, produites en France, et ne seront "distribuées que sur demande des visiteurs", et non plus systématiquement, avec les boissons.

Dans cette même logique, Disneyland Paris indique également que, dès la semaine prochaine, "les sacs en plastique systématiquement donnés en caisse" aux visiteurs lors de leurs achats seront remplacés par des sacs "fabriqués à 80% avec de la matière plastique recyclée", et vendus dans une fourchette de prix allant de 1 à 2 euros.

Dans un autre registre, la filiale française du groupe américain The Walt Disney Company, indique "travailler sur un projet d'implantation de panneaux solaires dans le parking visiteurs, dans le but d'augmenter le pourcentage d'utilisation d'énergies renouvelables" (actuellement estimées à 10% de la consommation totale du site).
