Difficile d'amorcer la rentrée sans un petit coup de gueule

À 8 jours de la Conférence Environnementale, Amorce, la principale association de collectivités et d'entreprises en matière d'environnement n'a toujours pas été contactée pour participer aux discussions. Il va de soi que la structure qui fédère aujourd'hui plus de 700 adhérents pour 60 millions d'habitants représentés, refuse d'être une nouvelle fois ignorée par le Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie. Pour faire court, Grrrrr!...
Alors que le candidat François Hollande avait répondu très favorablement et très longuement (en 8 pages) aux 75 propositions concrètes d'Amorce pour une croissance verte territoriale, l'association est pour le moins surprise de ne pas être associée en son nom au grand débat qui s'annonce, au regard de sa représentativité et de sa capacité maintes fois démontrée, de contribuer de manière efficace aux débats dédiés aux traitements des déchets et au secteur de l'énergie.






Et de rappeler ce matin dans le cadre du point presse qui s'est tenu à Paris, qu'il est des engagements du Grenelle qui ne sont pas respectés :

- La taxe sur les produits générateurs de déchets non assujettis à une REP
- L'éco-modulation des « points verts »
- Le marquage des produits recyclables
- La prise en charge par le point vert à 80% des coûts de gestion des déchets d'emballages
- Les nouvelles REP sur les meubles, les DASRI et les DDS
- La TEOM incitative (bientôt)
- L'affectation de la TGAP à la politique Déchets (seulement 1/3)
- La création d'un observatoire sur les impacts Santé Déchets

- La création d'un fond de mobilisation de la Biomasse
- Le plan de rénovation de 800 000 logements
- Les simplifications administratives sur les EnR

« En tant qu'association oeuvrant pour l'émergence des politiques énergétiques territoriales, nous sommes persuadés que le débat ne devra pas se restreindre à une lutte de lobby « pro ou anti-nucléaire » ou « pour ou anti-EnR ou MDE ». Le vrai débat du Grenelle, c'est la gouvernance des questions énergétiques. Depuis 50 ans, la politique énergétique est décidée à Paris et à l'échelle nationale. Ce modèle a vécu et les pays qui avancent le plus vite sont ceux qui ont accepté de transférer une partie des prérogatives à l'échelon territorial ».
L'association est d'ailleurs en train de rédiger un document intitulé « 30 collectivités qui font la transition énergétique » et présente ses deux principales propositions :



Sur l'énergie, le candidat à la présidence était favorable à une réduction à 50% de la part du nucléaire, une rénovation de 600 000 logements/an, fiabilisation du Diagnostic de Performance énergétique, une tarification progressive, une stabilisation du cadre juridique et financier sur les EnR, une réforme de la fiscalité énergétique + éco-contribution européenne, et le financement de la MDE et des EnR par les Livrets A.
Sur les déchets, l'homme politique avait donné son aval quant à l'instauration d'un plan national de lutte contre le gaspillage alimentaire, au développement des REP (avec en parallèle, une réforme des éco-organismes et une meilleure prise en charge des coûts), un marquage des produits recyclables, la généralisation de la valorisation énergétique des déchets ultimes, et une modulation de la TGAP en fonction des performances de la collectivité









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