Le conseil d'administration de ce 4 décembre a arrêré les comptes annuels et les comptes consolidés de l'exercice clos le 30 septembre dernier : le résultat net est positif...
Si le chiffre d'affaires est en retrait (- 6,4%) à 2,4 milliards d'euros (voir notre dépêche), l'Ebitda courant du groupe progresse de 8,9 millions d'euros, à 124,5 millions, les divisions Services à l'environnement et Multiservices étant largement à l'origine de cette performance.
Pour ce qui est des services à l'environnement, on a fait dans la sélectivité des tonnes traitées, mais aussi, on a adapté l'outil de production à la baisse des volumes. La stratégie mise en oeuvre a consisté également, à viser une amélioration du taux de recyclage et de valorisation des déchets traités, de sorte à réduire les volumes mis en décharge. 4ème axe majeur de la politique Derichebourg, la croissance externe, ceci afin d'améliorer le maillage territorial...
Pour ce qui est de la Division multiservices, on a choisi de proposer des services différentiants tout en développant l'aspect commercial dans les différents métiers de cette division.
C'est ainsi que le résultat net de l'ensemble consolidé est positif à 29,1 millions d'euros ; il est en amélioration de 37,1 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent. On retiendra également que l'endettement financier net du groupe diminue d'environ 45 millions d'euros, à 231,9 millions d'euros, et que les capitaux propres du groupe s'élèvent à 343 millions d'euros. Dans ce contexte, le conseil d'administration présidé par Daniel Derichebourg a proposé à la prochaine assemblée générale, la distribution d'un dividende de 0,05 euro par action.
Qu’en est-il des perspectives ? Dans l’activité Multiservices, le chiffre d’affaires et la profitabilité devraient continuer à progresser au cours du prochain exercice.
Dans l’activité Services à l’environnement, l’activité du premier trimestre du nouvel exercice fiscal se caractérise par la poursuite de faibles tonnages. Le potentiel de baisse des pris des ferrailles semble désormais limité, l’incitation à la collecte des déchets étant devenue plus faible. Le groupe escompte un rétablissement progressif des tonnages plus élevés, durant le premier semestre de l’exercice, sous l’effet de la baisse des stocks des aciéristes, et de la progression du dollar qui renchérit le coût des importations chinoises.
A plus long terme, le groupe demeure « confiant, dans la raison d’être des produits issus du recyclage, dont les ferrailles, a fortiori avec la volonté affichée par les différents pays participant à la COP 21, de réduire les émissions de gaz à effet de serre ».
Le recyclage contribue en effet fortement à limiter ces émissions de GES (on ne se lassera pas de le répéter), ce que n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler Federec, dans le cadre de son atelier du 4 décembre, au Grand Palais dans le cadre de la COP 21.