Démantèlement des bateaux : Bartin Recycling Group ne compte pas rester en rade
Alors que le Clemenceau revenait à son port d’attache ce matin, et à la vaille de la grande réunion européenne qui se tiendra à Paris prochainement s’agissant du démantèlement des bateaux en fin de vie, Bartin Recycling Group, entreprise spécialisée, entre autres, dans la préparation des ferrailles destinées au recyclage se positionne et se met sur les rangs…
Créée en 1859, l'entreprise est aujourd’hui en bonne place au hit parade français et européen des entités spécialisées dans la récupération et le recyclage des ferrailles et métaux et dans le domaine plus général du recyclage industriel. Membre actif de Federec, Bartin Recycling Group est en effet spécialisé dans la collecte, le traitement et la valorisation des produits métalliques en fin de vie provenant de l’industrie et des collectivités locales et, tout particulièrement des métaux neufs et usagés, ferreux et non ferreux.
Affichant une politique de développement ambitieuse et disposant de 25 sites sur le territoire national, le Groupe est également présent en Allemagne, en Espagne, ainsi que dans les Pays de l’Est (République Tchèque et Slovaquie) et en Chine. Avec plus de 1 000 000 de tonnes de ferrailles et de métaux traités en 2005, il emploie 400 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires 2005 de 200 M€. Son engagement pour le respect de l’environnement et la qualité de son organisation ont été récompensés par l’obtention des certifications ISO 14001 et ISO 9001 V2000.
Après avoir ouvert en juin dernier la première plateforme européenne de démantèlement aéronautique sur l’aéroport de Châteauroux, le groupe, dirigé par Vincent Bartin, annonce la création prochaine d’une filière de dépollution et de démantèlement de grands navires civils et militaires en fin de vie, à travers un consortium européen capable de réunir les meilleurs experts dans le domaine du démantèlement métallique, de la valorisation acier, ainsi que du désamiantage et du retraitement des matériaux amiantés dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.
L’objectif de Vincent Bartin étant de répondre dans les meilleurs délais à l’appel à candidatures lancé par le Ministère de la Défense concernant la création d’une telle filière (voir nos dépêches du 16 et 17 mai 2006).
«Avec une flotte européenne potentielle de 700 navires civils et militaires à détruire chaque année, ce marché de déconstruction de bateaux constitue une nouvelle filière qui requière l’expertise d’acteurs aux compétences complémentaires. Au-delà du contexte médiatique actuel qui entoure le projet lié au retour du Clemenceau en France, c’est un marché sur lequel nous réfléchissons et nous travaillons depuis de nombreux mois, comme nous l’avions fait pour l’ouverture de la première plateforme de démantèlement d’avions en fin de vie en Europe», souligne Vincent Bartin, Président du groupe.
Selon ce dernier, au-delà du respect des normes environnementales, la capacité du «prétendant» à apporter une solution technique «aux normes» à chaque étape du chantier, constitue un point essentiel dans le choix qui sera fait. En effet, la garantie de conditions de sécurité maximales et d’absence totale de pollution (notamment des eaux) dépendent, en grande partie, des techniques de stockage et de découpage des navires utilisées.
Le projet élaboré actuellement par Bartin Recycling Group porterait sur la création de 4 sites en Europe et de facto, sur la création de plusieurs centaines d’emplois.
« Les nombreux contacts en cours avec les instances officielles pour exposer et démontrer notre savoir faire et notre expertise en la matière, nous laisse aujourd’hui bon espoir d’être apprécié et reconnu comme l’une des meilleures candidatures », conclut notre interlocuteur...