Dell élargit sa définition de déchets électroniques
Bonne nouvelle du côté des D3E (DEEE) : la politique de l'entreprise américaine concernant l’élimination des déchets électroniques dépasse maintenant les exigences de la Convention de Bâle, qui proscrit l’exportation de certains de ces déchets selon leur composition physique ou chimique. En élargissant sa définition des déchets électroniques, Dell prend position et souhaite ainsi participer à la suppression des décharges illicites dans les pays en développement. A cet effet, il demande que les équipements soient testés et certifiés comme étant "fonctionnels" avant toute exportation...
Cette nouvelle politique d’élimination souligne l’engagement pris par la compagnie d’éliminer de façon responsable tous les déchets électroniques issus des programmes mondiaux de reprise de matériels Dell. Concrètement, ces déchets incluent désormais les éléments et appareils ne fonctionnant plus, quelle que soit leur composition. Cela ne comprend pas :
les matériaux considérés comme non-dangereux par la Convention de Bâle ;
les équipements en état de marche non pas destinés à la destruction ou au recyclage, mais plutôt aux programmes de donation, à la réutilisation ou à la revente ;
les éléments encore sous garantie retournés à leurs constructeurs ;
et les matériaux destinés à la fabrication et ne nécessitant pas de traitement ou d’étape de fabrication supplémentaire.
Plus précisément, la nouvelle politique repose sur les points suivants :
Toutes les exportations et importations de déchets électroniques gérées par Dell et ses partenaires environnementaux agréés seront conformes aux dispositions légales et aux traités commerciaux internationaux en vigueur.
Dell ne permet pas l’exportation, directe ou via des intermédiaires, de déchets électroniques de pays développés (pays membres de l’OCDE ou de l’Union européenne) vers les pays en développement (non-OCDE/UE).
Aucun travail d’enfant ou de prisonnier ne sera accepté dans le processus d’élimination des déchets électroniques.
Tous les efforts possibles seront entrepris afin de contrôler les déchets électroniques et éviter ainsi leur enfouissement ou leur incinération.
A l'arrivée, ces nouvelles mesures vont permettre aux déchets électroniques traités via la chaîne d’élimination de la compagnie d’être tracés jusqu’à leur élimination finale. De plus, un audit des filières de recyclage et de revalorisation aura lieu chaque année, afin de s’assurer de leur conformité avec la politique de Dell et les certifications de performances environnementales des partenaires.
"En tant que fournisseur informatique mondial majeur, nous assumons notre responsabilité dans la gestion des biens technologiques en fin de vie. Ces nouvelles mesures ajouts à notre politique d’élimination des déchets reflètent le chemin que nous avons parcouru depuis de nombreuses années quant à l’élimination des déchets. Nous encourageons fortement le reste de l’industrie à en faire de même, en utilisant des méthodes similaires", explique Tod Arbogast, Directeur du Développement durable chez Dell.