Déchets : un chef d’entreprise est arrêté
Après quelques mois d’enquête, sa première version des faits, un cambriolage qui aurait mal tourné, ayant été jugée on ne peut plus douteuse, a été fortement remise en question (il est rarissime que des cambrioleurs, qui préfèrent agir avec discrétion, soient armés et qu’ils tirent) puis démontée par les enquêteurs de la PJ de Montpellier …
Il se trouve que dans les jours précédant les faits, le dirigeant de Cévennes Déchets a eu des contacts téléphoniques répétés avec un employé d’une société de sécurité, déjà condamné pour des violences. S’agit-il d’un comparse ? Pour tirer l’affaire au clair, les policiers place en garde à vue, le 4 décembre dernier, ce vigile, chez qui des armes sont découvertes…
Le lendemain, la PJ arrête Fabrice Autrand, et le soumet à des interrogatoires poussés. Il a fini par craquer et passer aux aveux. Ecroué, l’entrepreneur d’Alès se dit rongé par les remords. L’instruction est toujours en cours afin de déterminer le degré d'implication de chacun des protagonistes et la nature réelle d’un éventuel contrat passé entre les deux inculpés. En l'état actuel des investigations, les deux hommes risquent tous deux la réclusion criminelle à perpétuité.
Etablie à Alès, la société Cévennes Déchets, qui dispose d’un centre de tri, qui pratique la collecte ou l'enlèvement de tous déchets industriels et de tous déchets ménagers ou assimilés, se retrouve sans capitaine. Jusqu’à nouvel ordre.