Déchets : reconduction de Veolia pour exploiter le site de Couëron
Toujours est-il que Veolia (qui ne portait pas ce nom à l'époque) est aux manettes d'Arc en Ciel depuis sa mise en service en 1994. Situé à Couëron, ce CTVD, Centre de Traitement et de Valorisation des Déchets, emploie aujourd’hui 90 salariés, génère un chiffre d'affaires de 22.13 M€ par an et bénéficie de 5 certifications: Iso 9001, Iso 14001, Iso 18001, Iso 50001, et même Engagement Biodiversité ce qui lui a permis d’obtenir cinq certifications : Iso 9001, Iso 14001, Iso 18001, Iso 50001, et même Engagement Biodiversité (en 2016) : le CTVD a en effet été le premier site industriel à se voir décerner (par l’organisme Ecocert Environnement), cette dernière certification.
Les élus de Nantes Métropole et de Carène viennent de renouveler leur confiance à l'opérateur historique en signant avec Veolia Recyclage & Valorisation des Déchets, un nouveau contrat d’exploitation du centre : 332 millions de chiffre d'affaires garantis, 45 millions d'euros de travaux à prévoir pour l'industriel qui est reconduit pour une durée de 15 ans...ce qui nous amène gaillardement à 2034. Concrètement, on prévoit un investissement de 25,3 M€ pour l’ATCS, de 16,4 M€ pour l’UVE et de 3,3 M€ pour l’atelier CSR.
« Le renouvellement du contrat de l’exploitation du CTVD de Couëron témoigne de la confiance des collectivités dans notre expertise. Nous avons su proposer une offre adaptée à leurs besoins, à la fois optimisée et respectueuse de leurs engagements en matière d’efficacité technique, énergétique et environnementale », s'est réjoui Bernard Harambillet, Directeur Général France de l’activité Recyclage & Valorisation.
L’activité du site s’articule autour de trois outils complémentaires, la valorisation énergétique des déchets ménagers, le tri des collectes sélectives et le traitement des tout-venants issus des déchèteries. Ils permettront de valoriser les 185.000 tonnes de déchets réceptionnées et prévues au nouveau marché. Celui ci, parfaitement en phase avec la loi de transition énergétique, débutera au 1er mars 2019.
L’unité de valorisation énergétique valorise 98% des déchets ménagers résiduels en énergie, en remblais, en matière ferreuse et non ferreuse et sous-couches routières (mâchefers). La combustion de ces tonnages permettra de produire, dès 2020, 30 000 MWh d'électricité par an (contre 22 000 aujourd'hui) qui s'ajouteront à 75.000 MWh de chaleur, laquelle servira à alimenter en vapeur, dès octobre 2019, le réseau de chaleur urbain de la Métropole nantaise, tout en continuant à alimenter Arcelor Mittal (qui jouxte Arc en Ciel), à hauteur de 28.800 MWh.
Pour ce qui concerne l’atelier de tri des collectes sélectives (A.T.C.S), il sera entièrement remodelé et paramétré pour trier près de 45.000 tonnes de collectes sélectives par an dès 2020. Il sera bien évidement équipé des meilleures technologies existantes sur le marché et notamment de deux innovations dédiées au tri des résines plastiques. L'industriel promet d'ores et déjà un recyclage matière de 96% des déchets qui proviendront des collectes sélectives organisées sur le territoire à destination des ménages. Les refus de tri, 4%, seront associés à la partie du tout venant provenant des déchetteries de Nantes Métropole destinée à la valorisation énergétique auxquelles on ajoutera quelques apports extérieurs et seront transformés en CSR. L'unité de fabrication de Combustibles Solides de Récupération alimentera des chaufferies dédiées.