Déchets : quelles évolutions pour la collecte des MNU ?
Depuis 1995, l’Institut Louis Harris / LH2 mène une étude barométrique auprès du grand public sur les comportements en matière de tri sélectif des Médicaments Non Utilisés (MNU), ainsi que sur la notoriété et l’image de Cyclamed. L’étude est effectuée sur un panel de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Réalisée en février 2013, la dernière enquête démontre une fidélisation de la clientèle au dispositif Cyclamed à travers le retour plus systématique des MNU en pharmacie...
L’enquête confirme un niveau de tri élevé, puisque 78% des Français déclarent déposer leurs Médicaments Non Utilisés chez le pharmacien. Elle montre une évolution significative pour la seconde année consécutive (72% en 2011 et 75% en 2012). Parmi les personnes qui rapportent leurs MNU, 63% le font "toujours" en 2013 et 18% "souvent", ce qui montre une mobilisation et une fidélisation accrues d’une grande partie de la population. Ce sont surtout les seniors (les plus de 65 ans : 86%, les 50 à 64 ans : 83%) et les femmes (81%) qui ont acquis le "réflexe Cyclamed". Dans 9 cas sur 10, le dépôt des MNU se fait à un moment spécifique (tri de son armoire à pharmacie...) et non en fin de traitement.
En réponse à la question : "Connaissez-vous un organisme dont l’objectif est la récupération des Médicaments Non Utilisés ?", 15% citent spontanément Cyclamed. Cette notoriété spontanée monte à 19% chez les personnes âgées de 35 à 49 ans et auprès des habitants de communes de moins de 2 000 habitants (18%). La notoriété assistée de l'éco-organisme (si l’on cite le nom "Cyclamed") est stable à 65% avec un pic chez les provinciaux (68%), notamment dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants (74%), les femmes (72%), les personnes âgées de plus de 35 ans (71%). Près d’un Français sur 2 connaît Cyclamed grâce à sa campagne TV (45%), et un Français sur 3 par les pharmacies (30%).
La reconnaissance de la valeur environnementale portée par l'éco-organisme est excellente : 93% des personnes interrogées considèrent que le dispositif évite que les médicaments finissent dans les décharges, et 92% que Cyclamed contribue à la protection de l’environnement. Pour 90% d’entre eux, "cela évite les risques de pollution de l’eau". Dans une moindre mesure, mais cela n’est pas un frein, ils sont 70% à partager l’opinion que "cela permet de fournir de l’énergie par incinération". L’adhésion à la valeur de la sécurité sanitaire domestique est également forte, car 85% considèrent que le "réflexe Cyclamed" limite les risques d’intoxications au sein du foyer. Enfin, alors qu’une baisse avait été constatée en 2012, ceux qui ne déposent pas actuellement les MNU en pharmacie sont prêts à le faire à 88% (contre 83% en 2012) après qu’on leur ait parlé de Cyclamed. Ceux qui le font déjà continueront à le faire à 100%.
Cet article est à lire en complément de notre dépêche : Déchets : la collecte des MNU recule légèrement.