Le Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement (le SITE alias Pollutec Algérie) s’est ouvert hier sur l’esplanade de l’hôtel Hilton à Alger : 50 exposants, dont plusieurs leaders mondiaux dans le domaine, venant d’Allemagne, Belgique, d’Italie, sans oublier la France (18 exposants dont l'INERIS), ont pris part à cette manifestation qui prendra fin le 7 mars. L’Algérie n’est pas absente, cela va de soi : une vingtaine d’exposants dont les entreprises Amenhyd, Afitex, Indusnet, Lafarge et Sogeos honorent la manifestation de leur présence, de même que des institutions comme l’Agence nationale des changements climatiques (ANCC), l’Agence nationale des déchets (AND) et l’Observatoire national de l’environnement et du développement durable (ONEDD).
Cette manifestation internationale, organisée par Reed expositions en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, vise à présenter les expériences scientifiques et techniques dans le domaine de l’environnement et du traitement des déchets, à examiner la gestion écologique et rationnelle des déchets et des produits dangereux recyclables et à sensibiliser toutes les parties concernées par les déchets industriels au respect des normes de sécurité et à la protection des travailleurs et des sites contre les risques que peuvent avoir ces produits sur la santé et l’environnement...
Une cinquantaine d’exposants nationaux et étrangers prennent part au Salon international des technologies de l’environnement (Pollutec) d’Alger pour proposer leurs équipements et techniques de gestion et de traitement des déchets (gestion des déchets ménagers, industriels, spéciaux) : cet événement constitue un espace de communication et d'échanges entre les entreprises algériennes et étrangères spécialisées dans le domaine de la sauvegarde et autre développement de la qualité de l'environnement à l'échelle nationale.
La tenue du salon s’accompagne de l’organisation d’un colloque algéro-français sur les thèmes liés à la qualité de l’air et au traitement des déchets. Mme Boudjemaa, Directrice générale de l’Environnement au ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, a tenu à affirmer lors de l’ouverture des débats, « que les opérations menées en Algérie dans le cadre de la protection environnementale ont porté leurs fruits. L’impact financier de la dégradation de l’environnement a amorcé, pendant la dernière décennie, une baisse annuelle moyenne de près de 250 millions de dollars », en faisant référence à une enquête réalisée en 2007, étant entendu qu’une nouvelle enquête du même ordre a récemment été lancée afin d’établir un nouveau bilan… dont les résultats seront rendus publics dans les « prochains mois ».
Les organisateurs escomptent 2000 visiteurs professionnels…
Il est bon de préciser que « malgré les déficits énormes qui ont été enregistrés depuis belle lurette, l'année 2011, a connu un taux de croissance de 3% en Algérie, tout en assurant une bonne perspective dans le budget de l'année 2012 », a-t-on souligné dans le communiqué de presse publié par les organisateurs.
Djamel Bouchelagham, dirigeant le groupe Amenhydes spécialisé dans le domaine de l'environnement, a confirmé que «l'environnement est une culture que l'on doit inculquer aux enfants à tout age. Sans culture environnementale, la vie n'est rien et risque même la survie des sociétés».
Par ailleurs, il est important de souligner que 80% des déchets récupérés dans l'environnement sont recyclés et transformés en d'autres produits d'importance. En tout état de cause, c'est dans un climat économique sain et promoteur, qui offre de réelles perspectives d'affaires que les professionnels de l'environnement, notamment l'air, les déchets, l'énergie, les risques, sites et sols et autres que les professionnels se concertent et avancent dans la mise en place de mécanismes adéquats permettant le développement de la qualité de l'environnement.
D'entrée, le groupe cimentier Lafarge s’est présenté comme un pionnier de l’écologie industrielle. «L’industrie cimentière apporte une solution locale, fiable et pérenne à l’élimination des déchets. Les fours de cimenterie permettent de valoriser ou d’éliminer de manière écologique et économique les déchets industriels dans le strict respect des normes environnementales, contribuant ainsi à la baisse des émissions de CO2, la préservation des ressources naturelles non renouvelables et l’élimination des résidus. Le procédé cimentier n’engendre ni cendres ni mâchefer : il est zéro déchet».
Sita, du groupe Suez Environnement, présente quant à elle, son expertise dans le domaine du recyclage des déchets, désormais considérés comme une ressource valorisable pour la production d’énergie ou d’autres filières de recyclage (acier, verre, plastique, papier, électronique, piles…).
Amenhyd, un des leaders nationaux dans les domaines de l’hydraulique, l’environnement et les travaux publics, a exposé sa maîtrise des techniques de prévention et de traitement des pollutions et, plus généralement, de préservation de l’environnement et de mise en œuvre du développement durable. Elle s’est vu confier la réalisation du premier centre d’enfouissement technique en Algérie, ccelui de Hamici, avec l’ensemble des aménagements et équipements nécessaires à la préservation de l’environnement...
Pour l'heure, tout se passe pour le mieux et les échanges sont fructueux... Gageons que le succès sera de mise à l'issue de ce premier rendez-vous ...