Déchets : quand l’union fait la force

Le 23/10/2012 à 0:13  

Déchets : quand l’union fait la force

traitement de déchets Cap sur les Côtes-d’Armor : là, les syndicats de traitements d’ordures ménagères de Launay-Lantic, Penthièvre-Mené et des Chatelets ont pris la décision de fusionner, un choix qui a été entériné par les élus du Syndicat mixte d’études, de tri et de traitement des déchets ménagers sur la zone centrale des Côtes d’Armor (Smettral). Par cet accord, le Smettral devient la première structure de traitement des ordures ménagères des Côtes-d’Armor, sur un territoire regroupant 300 000 habitants et la seconde de la région Bretagne, après celle de Rennes Métropole…

 Après des mois de batailles et autres disputes quant au devenir de l'usine des Châtelets (disparition ou reconstruction par Veolia), les élus des trois syndicats de traitement des ordures ménagères de la zone centrale des Côtes-d'Armor (LesChâtelets, le Penthièvre-Mené et Launay-Lantic) ont décidé de fusionner leurs structures.

Le 1er janvier 2014, les 300 000habitants du centre du département verront leurs déchets traités, triés et valorisés par un seul syndicat, à savoir le Smettral (Syndicat mixte d'études, de tri et de traitement des déchets ménagers sur la zone centrale des Côtes-d'Armor). L'annonce a été faite, récemment par le  président du Smettral, Thierry Burlot. On retiendra que ce projet était l'une des priorités du préfet afin de «réaliser des économies d'échelle», a rappelé l'élu socialiste, avant d'expliquer que les trois syndicats vont concrètement fusionner leurs personnels, leurs budgets et leurs projets.

Le Smettral - qui sera ainsi le plus important syndicat du département et le deuxième de Bretagne, conservera les trois unités de traitement actuellement en service sur son territoire, à savoir l'usine d'incinération de Planguenoual et les centres de compostage de Lantic et des Châtelets (cette dernière unité devant être modernisée). «Notre priorité sera de réduire les déchets à la source.Nous devrons également déterminer le traitement des déchets secondaires qui ne sont pas valorisés actuellement mais exportés en Mayenne», a d'ailleurs indiqué ThierryBurlot.