Déchets pyrotechniques : une opération de collecte

Le 18/06/2019 à 11:33  
Déchets pyrotechniques : une opération de collecte
 Du 24 au 30 juin prochains, en partenariat notamment avec l’éco-organisme APER PYRO, la Région Bretagne et l’Ademe, Lorient Agglomération invite les plaisanciers à déposer gratuitement leurs stocks de feux de détresse périmés dans les magasins d’accastillage du territoire participants à l’opération...

 Pour proposer une filière d’élimination aux plaisanciers, Lorient Agglomération, en partenariat avec le gestionnaire de ses ports, a organisé pendant plusieurs années des collectes de fusées de détresse périmées. Depuis 2016, un dispositif national de récupération dépendant de l’éco-organisme APER PYRO a pris le relai. Cette année, du 24 au 30 juin, les détenteurs plaisanciers de feux à mains, fumigènes et fusées parachutes sont invités à rapporter gratuitement leur stock périmé dans l’un des nombreux magasins d’accastillage associés à l’initiative.

 Les fusées de détresse, obligatoires dans le cadre de la navigation de plaisance, connaissent une durée d’utilisation courte (3 ans) et nécessitent donc un remplacement relativement fréquent. Le matériel hors d’usage se voit alors parfois déposé dans le bac de déchets des ménages ou dans les bennes des déchèteries, causant des accidents chaque année. En effet, ces engins pyrotechniques sont des dispositifs sensibles, susceptibles de se déclencher inopinément après avoir reçu un choc par exemple.

 
 C’est pourquoi Lorient Agglo appelle les usagers à redoubler de vigilance et rappelle, que compte tenu de la dangerosité et des risques d’incendie, il est interdit de jeter à la poubelle ou de déposer à la déchèterie les fusées de détresse (feux à main, fumigènes, fusées parachutes...), périmées ou non. "Certains usagers pensent bien faire car ils n’imaginent pas que derrière il y a des hommes et des machines qui vont subir l’éventuel déclenchement de la fusée du fait de son écrasement au cours de la collecte ou du traitement des déchets (dans le centre de tri, lors du chargeur des véhicules de transport, dans les broyeurs...)".
 En dehors de l’opération exceptionnelle menée cette dernière semaine de juin, les engins de signalement des détresses maritimes en fin de vie sont à rapporter aux magasins d’accastillage et repris gratuitement en l’échange de l’achat d’un lot neuf. Depuis le 1er janvier 2015, dans le cadre de la Responsabilité élargie des producteurs (REP), les revendeurs ont l’obligation d’assurer la collecte et le recyclage de ces produits sur la base du "1 pour 1".