Déchets Plastiques : la Méditerranée tire le gros lot, made in France
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 Selon un rapport du WWF publié la semaine dernière, la France serait le pays du pourtour méditerranéen qui produirait le plus gros volume de déchets plastiques, dont une proportion significative finirait dans cette mer fermée qu'est la Méditerranée. L'association parle de plus de 10 000 tonnes ... ce qui constitue un volume impressionnant.
 Selon un rapport du WWF publié la semaine dernière, la France serait le pays du pourtour méditerranéen qui produirait le plus gros volume de déchets plastiques, dont une proportion significative finirait dans cette mer fermée qu'est la Méditerranée. L'association parle de plus de 10 000 tonnes ... ce qui constitue un volume impressionnant.
 Notre pays affiche une production de 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques (chiffre 2016), soit 66,6 kg par personne ; c'est ce que relève un rapport WWF, sorti à la veille de la Journée mondiale de l'océan. "Si 98% du total (4,4 millions de tonnes) ont été collectées, seulement 22% ont été recyclés", soit un taux plus faible que la moyenne européenne (on restera vigilant à cet égard, le mode de calcul n'est pas rigoureusement identique partout en Europe). Il reste que les 2% de déchets plastiques restants, génèreraient "une fuite" de plusieurs dizaines de milliers de tonnes. "On estime malgré tout que la France contribue au rejet de 80 000 tonnes de plastiques dans la nature chaque année, dont plus de 10 000 entrent en mer Méditerranée", calcule l'ONG. Une contribution qui serait similaire à celle de l’Espagne, de la Grèce, du Maroc, de la Croatie et de la Tunisie.
 Notre pays affiche une production de 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques (chiffre 2016), soit 66,6 kg par personne ; c'est ce que relève un rapport WWF, sorti à la veille de la Journée mondiale de l'océan. "Si 98% du total (4,4 millions de tonnes) ont été collectées, seulement 22% ont été recyclés", soit un taux plus faible que la moyenne européenne (on restera vigilant à cet égard, le mode de calcul n'est pas rigoureusement identique partout en Europe). Il reste que les 2% de déchets plastiques restants, génèreraient "une fuite" de plusieurs dizaines de milliers de tonnes. "On estime malgré tout que la France contribue au rejet de 80 000 tonnes de plastiques dans la nature chaque année, dont plus de 10 000 entrent en mer Méditerranée", calcule l'ONG. Une contribution qui serait similaire à celle de l’Espagne, de la Grèce, du Maroc, de la Croatie et de la Tunisie.
 
 
 Outre les dommages causés à la faune et à la flore, cette pollution par le plastique a un coût, et non des moindres, avertit le mêrme rapport : l'impact pour la pêche est estimé à 12 millions d'euros (déchets de plastiques pris dans les hélices motrices des bateaux, quand ce n'est pas dans les filets), à 21 millions pour le commerce maritime (enchevêtrement dans les pales d'hélice, collisions...) et de 40 millions pour le tourisme : le seul coût du nettoyage des côtes étant estimé à 3 millions.
 
 Pour cette militante au long court et au long parcours, qui ne croit pas aux solutions promettant de récupérer les plastiques dans les océans (le mal est fait), il est essentiel de réduire la consommation de plastiques d'une part, et tout autant que les "industriels proposent autre chose", tandis qu'il est impératif de "collecter mieux les déchets à la source, sur terre et dans les rivières".
 Le WWF soutenait récemment un accord international juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique d’ici 2030 au niveau mondial. Le rapport propose ici un accord régional contraignant pour stopper les rejets de plastiques en Méditerranée d’ici 2030, avec un cadre proposé par l’ONG : la Convention de Barcelone, dont la prochaine assemblée se tiendra en décembre 2019.
	
	
