Déchets : Ortec modernise son centre de traitement vendéen
Installé depuis 1976, le centre de traitement des déchets Antipol, établi à Fontenay-le-Comte, a été modernisé en profondeur, via un investissement de 4 millions d’euros injectés afin de mettre en place des installations nouvelle génération permettant au groupe Ortec de diversifier l’offre, augmenter la capacité de traitement et la part valorisée des déchets, proposer des techniques de traitement innovantes, anticiper l’évolution des réglementations environnementales et réduire les émissions de CO2 dans le cadre du programme baptisé « Valteo », lancé en 2014…
Ortec dispose de six plateformes de regroupement et de pré-traitement (Niort (79), Amiens (80), Nantes (44), Saint-Quentin (02), Annecy (74) et Thonon-les-Bains (74), de deux plateformes Santes (59), Saint-Ouen-l’Aumône (95) et de trois biocentres (Talange (57), Bessens (82), Lançon-Provence (13), ces cinq sites étant tous dédiés au tri, au transit et au traitement des terres polluées.
A ce maillage territorial, il faut ajouter trois centres de traitement de déchets dédiées à la gestion des déchets établis à TRD Villers-Bretonneux (80), Valortec Rognac (13) et Antipol Fontenay-le-Comte, en Vendée.
Le centre multifilière vendéen a bénéficié de travaux de modernisation importants orchestrés de juin 2014 à décembre 2015, dans le cadre du programme Valtéo, ce qui a permis notamment une extension des bâtiments qui passent de 1.250 m² à 1.850 m². Grâce à un investissement de 4 millions d’euros injectés sur le site qui assure les services de collecte, tri, regroupement, prétraitement et traitement des déchets pour les industriels, collectivités et éco-organismes sur la région Pays de la Loire et Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Ortec en améliore sensiblement le rendement ; sa capacité de traitement passe en effet de 30 à 50 000 tonnes annuelles de déchets.
Avec un équipement complet constitué d’évapo-concentrateurs, d’un décanteur centrifuge, d’une unité de coagulation/floculation/déshydratation, d’une installation de broyage et tri mécanisé, de fosses de préparation de combustible de substitution, d’un atelier de lavage pour les emballages consignés (fûts et caisses palettes), de cuves de stockage équipées de cuvettes de rétention, d’un bassin Polmar de 3.900 m3 (pour la gestion des déchets post-catastrophe), mais aussi de postes de déchargement et rechargement vrac liquide, d’une chaudière de production de vapeur et d’un laboratoire équipé de spectrophotomètre de fluorescence X, chromatographe, COT mètre… il ne fait guère de doute que les liquides aqueux et/ou hydrocarburés, liquides acides et basiques, résidus pâteux/solides organiques et inorganiques, solvants chlorés et non chlorés, matériaux et emballages souillés, déchets dangereux diffus et déchets dangereux ménagers, ou encore DIB… seront bien traités.
Certifié Iso 14000 et Mase, cette ICPE anticipe, grâce à cette modernisation de ses installations, les règlementations à venir ; avec l’amélioration des différents ateliers (broyage, stockage…) et l’installation de deux unités de traitement de déchets liquides par évaporation à compression mécanique, Antipol divise en effet ses émissions de CO2 par 10 : le nouveau bilan CO2 s’établit à 87 t eqC (contre 989 t eqC avant la mise en œuvre du programme Valteo). La direction générale d’Ortec nous a précisé par ailleurs qu’à moyen terme, son centre vendéen vise le zéro rejet pour le traitement de tout ce qui touche aux déchets liquides.