Déchets non recyclables : une vraie filière CSR s'avère nécessaire

 Au regard des tonnages de déchets non recyclables, mais non dangereux, engendrés par les mises en marché de produits qui ne sont pas valorisables, d'entrée, mais aussi résultant des activités liées au tri et/ou au recyclage, à mettre en relation avec la réduction drastiques des taux d'enfouissement, la question est posée : que faire? Un début de réponse est apporté à cette problématique par François de Rugy et Bruno Le Maire qui lancent 14 projets de production d’énergie à partir de ces déchets dont on ne sait que faire.
 Au regard des tonnages de déchets non recyclables, mais non dangereux, engendrés par les mises en marché de produits qui ne sont pas valorisables, d'entrée, mais aussi résultant des activités liées au tri et/ou au recyclage, à mettre en relation avec la réduction drastiques des taux d'enfouissement, la question est posée : que faire? Un début de réponse est apporté à cette problématique par François de Rugy et Bruno Le Maire qui lancent 14 projets de production d’énergie à partir de ces déchets dont on ne sait que faire.
 Le Comité Stratégique de la Filière « Transformation et Valorisation des Déchets », dont le contrat a été signé le 18 janvier dernier sous l’égide du Conseil National de l’Industrie (CNI) entre le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère de l’Économie et des Finances et la filière de valorisation des déchets représentée par la Confédération des Métiers de l’Environnement (CME), s’engage dans le développement de la filière industrielle des combustibles solides de récupération (CSR), à travers 14 projets répartis sur le territoire.
 Le Comité Stratégique de la Filière « Transformation et Valorisation des Déchets », dont le contrat a été signé le 18 janvier dernier sous l’égide du Conseil National de l’Industrie (CNI) entre le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère de l’Économie et des Finances et la filière de valorisation des déchets représentée par la Confédération des Métiers de l’Environnement (CME), s’engage dans le développement de la filière industrielle des combustibles solides de récupération (CSR), à travers 14 projets répartis sur le territoire.
 
 Afin de valoriser l’émergence d’une véritable filière de consommation de CSR, 14 projets industriels ont été identifiés par le Comité suite à un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) ; ils sont portés par des acteurs de la filière déchets, mais aussi plus largement par des acteurs de l’énergie, et feront l’objet d’un suivi spécifique, par la CME et la filière ainsi que par l’Etat.
 
 Chaque année, l'énergie produite à partir de déchets non recyclables permettra d’éviter un import d’énergie équivalent à plus d’1,8 million de barils de pétrole, représentant un montant annuel de l’ordre de 100M€. Par ailleurs, les deux ministères impliqués indiquent que leur mise en oeuvre permettra de détourner 970 000 tonnes de déchets du stockage en centre d’enfouissement, soit une contribution importante au regard des 7 millions de tonnes qui doivent encore trouver des voies de valorisation, à horizon 2025.
 
	
	
