Déchets ménagers : l'incendie de Canopia fait débat
Canopia, l'un des deux pôles de valorisation des déchets ménagers et assimilés dont dispose le syndicat Bil ta Garbi (le second se situe à Charrite-de-Bas) a tout récemment été victime d'un incendie. Si l'origine du sinistre qui a endommagé l'unité de tri reste pour l'heure non déterminée, le débat est relancé quant à l'opportunité d'avoir installé le centre de traitement à l'emplacement choisi...
Le syndicat Bil ta Garbi, qui regroupe 202 communes et plus de 275 000 habitants, doit gérer le traitement d'environ 160 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés produits sur son territoire. Afin de moderniser les installations, développer des installations de proximité afin de limiter les coûts de transport et optimiser le tri et la valorisation des déchets recyclables, le projet Canopia a été imaginé pour satisfaire les besoins de l'ouest du territoire couvert par le syndicat, puis mis en œuvre... afin de réceptionner trois types de déchets ménagers : les déchets recyclables contenus dans les poubelles jaunes (papiers et emballages ménagers recyclables) ; les ordures ménagères résiduelles contenues dans la poubelle noire pour une valorisation organique et énergétique de la part fermentescible ; et les déchets de déchetteries (bois, déchets verts, encombrants) pour leur transfert vers leurs filières de reprise.
L'idée consistait à construire un pôle constitué de cinq unités complémentaires (l’Unité de Valorisation Organique (UVO) des ordures ménagères résiduelles ; le Centre de tri des collectes sélectives ; le quai de transfert des déchets de déchetteries (bois, déchets verts, encombrants non valorisables) ; un circuit de visite et l’espace pédagogique ; et un bâtiment administratif.
L'idée consistait à construire un pôle constitué de cinq unités complémentaires (l’Unité de Valorisation Organique (UVO) des ordures ménagères résiduelles ; le Centre de tri des collectes sélectives ; le quai de transfert des déchets de déchetteries (bois, déchets verts, encombrants non valorisables) ; un circuit de visite et l’espace pédagogique ; et un bâtiment administratif.
Canopia qui a nécessité des investissements importants, n'est pas opérationnel depuis trois ans ; il a été victime d'un incendie le 16 septembre dernier, ce qui nécessité évidemment une organisation spécifique pour que les déchets soient néanmoins traités.
Les experts sont sur le terrain et mènent l'enquête (pour l'heure, les causes de l'incendie qui a endommagé 2 000m² ne sont toujours pas connues) ; leur mission a consisté aussi à estimer les dégâts, le montant des réparations et à prendre les mesures conservatoires qui s'imposent pour les parties du site qui ont été épargnées grâce au travail des 52 pompiers mobilisés...
Les experts sont sur le terrain et mènent l'enquête (pour l'heure, les causes de l'incendie qui a endommagé 2 000m² ne sont toujours pas connues) ; leur mission a consisté aussi à estimer les dégâts, le montant des réparations et à prendre les mesures conservatoires qui s'imposent pour les parties du site qui ont été épargnées grâce au travail des 52 pompiers mobilisés...
L'arrêt de la partie tri des ordures ménagères n'a en rien modifié la collecte des déchets qui sont traités sur d'autres unités, le temps pour Canopia d'être restaurée, tandis que le tri des déchets d'emballages ménagers provenant des collectes sélectives reste opérationnel.
Le sinistre n'a pas manqué de relancer le débat, quand bien même aucune victime n'est à déplorer ; certains élus du groupe " Bayonne Ville Ouverte " ont rappelé leur opposition dès 2009 à l'idée d'installer le site industriel au cœur d'une zone où la densité de la population est importante, un choix qu'ils avaient jugé aberrant...