Déchets ménagers : la Guadeloupe dos au mur !
Il n'y a plus qu'une seule solution : avancer ... Avec la récente décision du SMICTOM de Basse-Terre de fermer la décharge de Baillif, il faut trouver rapidement des solutions alternatives de traitement et de stockage si l'on veut éviter de voir fleurir les dépôts sauvages . Face à cette situation d'urgence, le président du Conseil Général Jacques Gillot vient de réagir en demandant à chaque responsable de faire preuve de responsabilité et de solidarité. Quand même, il est "impensable de demander à la population de continuer de conserver leurs déchets à demeure" s'insurge Jacques Gillot...
Fermer la décharge de Baillif pour la réhabiliter est une décision qui s'imposait depuis fort longtemps. Mais, maintenant, que cette décision a été prise, il faut trouver des solutions alternatives. Or, il n'est pas possible de créer rapidement un CET. Alors que faire en priorité ?
Pour le président du Conseil Général, il faut s'atteler à mettre en place une unité de pré-traitement par tri mécano-biologique, comme le soutient le Symctom. D'ailleurs, une réserve foncière est mis à disposition du syndicat par le Conseil Général. Ensuite, il faut effectivement implanter 2 à 3 CSDU et , le premier centre à réaliser serait celui de Sainte-Rose. En attendant son ouverture, le site de la Gabarre pourrait accueillir pendant cette période transitoire les déchets de la décharge de Baillif. En même temps, il faudrait achever les travaux de finalisation de la réhabilitation de la Gabarre ! et s'attaquer aussi au projet d'implantation de l'unité d'incinération. Vaste chantier...
Et pour courronner le tout, la pilule passe mal auprès de la population. En effet, il y a quelques jours, des riverains proches de Sainte-Rose, ont manifesté sur le site de la décharge pour s'opposer au projet d'extension. Pourtant, les élus n'ont pas le choix, il faut agir.