Au Pays de la Rose Trémière, emblème, ou presque, de l’Ile de Ré, Coved a fait une offre construite sur la modernité et l’innovation. Le savoir-faire spécifique de l’opérateur, qui n’en est pas à son coup d’essai dans le domaine très spécifique de la gestion des déchets de collectivités littorales au vu des contrats en cours avec l’Agglomération de Royan Atlantique, les Communautés de Communes du Pornic, de Belle-Île en Mer, de Saint-Jean-de-Monts et l’Agglomération de Salon-de-Provence, a séduit la Communauté de Communes de l’île de Ré…
Le pôle propreté du groupe Saur vient de se voir attribuer par la Communauté de Communes de l’île de Ré, le marché de gestion globale des déchets ménagers de l’île (Charente-Maritime) pour une période de 7 ans : la mise en oeuvre effective des nouvelles prestations débutera le 15 février 2015 pour les services de collecte et de gestion du quai de transfert, tandis qu’elles seront effectives le 1er avril prochain pour ce qui touche à la gestion des déchèteries. Conformément à la convention collective du déchet, l’ensemble du personnel affecté aux marchés actuels et travaillant sous la responsabilité du précédent exploitant sera maintenu en poste : cela concerne 24 collaborateurs.
Coved sera chargée de gérer le cycle des déchets de l’Ile de Ré qui, comme tous les sites touristiques accueillant la déferlante estivale, voit sa population multipliée par 8 ou 10 au cours de quelques semaines dans l’année : en l’occurrence, vivent sur l’ile 18 000 habitants, une population qui passe à environ 150 000 personnes au cours de l’été, avec, évidemment, les pics vertigineux que cela suppose en terme de production de déchets.
Concrètement, le nouvel opérateur aura en charge la collecte des déchets ménagers (11 000 tonnes/an), le tri, la collecte du contenu des colonnes enterrées et des points d’apport volontaire (PAV), soit 1 000 tonnes/an au titre de la collecte sélective, 1 900 tonnes/an au titre de la collecte du verre, et 700 tonnes par an pour les papiers (journaux magazines).
A ces prestations s’ajouteront la gestion des cinq déchèteries (2 400 tonnes/an de tout venant, 4 600 tonnes/an de gravats, 4 000 tonnes/an de déchets verts, 1000 tonnes/an de bois et souches), celle du centre de transfert et la collecte (en redevance spéciale à la pesée) des gros producteurs. Coved mettra en place, également, de nouveaux flux originaux et solidaires en déchèterie, tels que la collecte des bouchons, des balles de tennis, des coquilles d’huîtres.
L’offre de Coved a été appelée « Roséa », un terme à mettre en relation avec la rose trémière très prolifique sur ce territoire insulaire : bâtie autour de la modernité et de l’innovation, la proposition de l’opérateur consiste en un suivi GPS des tournées (en temps réel), un système de pesée dynamique, un suivi des taux de remplissage des colonnes de Points d’apport volontaire avec télé-relève, la mise en place d’une application Smartphone à destination des usagers pour ce qui concerne les fréquences ou horaires de collecte, la déchèterie la plus proche, ou encore l’emplacement des bornes. La capacité à gérer la saisonnalité des déchets produits sur le littoral est évidemment au cœur du dispositif. Afin que la collectivité pilote au mieux la politique de propreté de l’île, l’ensemble des données d’exploitation seront mises à disposition du client en temps réel, via un portail dédié et accessible 24h/24. Analysées par les experts du Centre d’analyse et de supervision Nodus (collecte, cartographie, traitement, maintenance, informatique, tarification incitative, sécurité…), ces données permettront également d’optimiser les dispositifs en place.